mercredi 24 juin 2015

L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction

il faut absolument ouvrir des carrières, on manque de sable !!!!aller les deux derniers titre de la LMC (avril et mai 2015).


 et la demande en granulat, cela donne quoi ?

vite déboisons 40 ha de bois pour récupérer tout le sable....


mardi 23 juin 2015

MDR !!!!!!! ...............

Extraits du rapport en réponse au CE.

on en reparlera bientot

c'est cela...

 à bon !!!!!

 Vivement , cela a l'air vraiment bien.

bref je pense que l'on va bientôt en reparler ........ Wait and see !


jeudi 5 mars 2015

Protégeons les renards !


À l’attention de Madame la Ministre de l’Écologie

Le renard pâtit d’un double statut : à celui d’espèce « chassable » s’ajoute celui d’espèce « nuisible ».
Il est en effet classé comme tel sur l’ensemble du territoire métropolitain, à l’exception de Paris et de la Corse.

Ce statut lui vaut d’être détruit par tir, piégeage, enfumage et déterrage, toute l’année.
Entre 600 000 et 1 000 000 de renards sont tués par la chasse et le piégeage chaque année en France. Cette persécution systématique, à l’aide de méthodes dont la brutalité ne se justifie pas, n’est étayée d’aucun argument par les adeptes de ce massacre.

Concernant les maladies que le renard est susceptible de véhiculer : la destruction des renards n’est pas une solution pour améliorer la situation sanitaire d’un pays (note de présentation du 12 juin 2012 concernant l’arrêté ministériel du 2 août 2012 relatif au classement des espèces « nuisibles »). Cette situation peut se voir aggravée par les déplacements des populations vulpines, induits par ces prélèvements.

- la protection des activités agricoles ne tient pas : ce classement ne prend pas en compte le rôle d’auxiliaire que joue le renard en prélevant chaque année des milliers de micro-mammifères ravageurs de récoltes. Votre ministère a précédemment reconnu que « la destruction du renard peut être défavorable à certaines activités agricoles » et en conséquence, a demandé aux préfets de réaliser une analyse des avantages et inconvénients à classer cette espèce au regard des mesures administratives de lutte, souvent chimique, mises en œuvre contre certains campagnols (circulaire du 26 mars 2012). Seule une poignée de préfets l’ont fait, mais les nombreux récalcitrants n’ont pas été rappelés à leur devoir.

- enfin, si, en vertu de l’article R. 427-6 du code de l’environnement, le classement « nuisible » d’une espèce peut être motivé par la protection de la faune, le renard est un prédateur terrestre faisant partie intégrante du patrimoine naturel commun et qui, à ce titre, joue un rôle de régulateur : il ne met aucune autre espèce animale en danger. Son classement ne vise en réalité qu’à protéger le gibier inadapté à la vie en milieu naturel, car tout juste sorti d’élevage pour agrémenter les parties de chasse.

Madame la Ministre, nous vous demandons le déclassement du renard de la liste des « nuisibles » dans tous les départements français et l’interdiction de sa chasse en dehors de la période d’ouverture générale de la chasse (de mi-septembre à fin février).

Pour rendre sa place au renard, signez et diffusez !  LA PÉTITION ICI


SIGNER LA PÉTITION ICI

vendredi 20 février 2015

2014 se termine mal...

Un quatrième trimestre 2014 encore en repli

En dépit d’une légère hausse des niveaux de production par rapport à un mois de novembre très déprimé, l’activité des matériaux de construction est restée fortement ralentie en décembre. Ainsi,les livraisons de granulats, bien qu’en hausse de 5,3 % par rapport à novembre, étaient encore en repli de 7,5 % par rapport au mois de décembre de l’année 2013 (données cvs-cjo). Sur le dernier trimestre de 2014, l’activité des granulats aura perdu 11,3 % par rapport à la même période de l’an passé et 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Au total, comme il était attendu, l’année 2014 se solde par une baisse de la production d’un peu plus de 5 % (cvs-cjo). Du côté du BPE, le constat est sensiblement identique. La légère progression de la production en décembre (de + 3,7 % par rapport à novembre) n’en laisse pas moins le niveau d’activité en deçà de 9,7 % par rapport à décembre 2013. Sur le dernier trimestre 2014, la production enregistre une chute de 9,9 % au regard de la même période de 2013 et de 1,3 % par rapport au troisième trimestre. A l’instar du secteur des granulats, le BPE termine 2014 sur une contraction annuelle de plus de 5 % en données cvs-cjo.Quant à l’indicateur matériaux, il reste dans le prolongement des évolutions du granulat et du BPE.L’ensemble des matériaux s’inscrit sur une tendance très négative au cours du quatrième trimestre 2014, de l’ordre de -11 % par rapport à la même période de 2013. En données provisoires, l’indicateur traduit une année 2014 en repli sensible, d’un peu plus de -5 % en moyenne annuelle par rapport à 2013.

BTP : l’année 2015 s’ouvre dans l’inquiétude

 Le rebond de l’indicateur du climat des affaires qui était intervenu en novembre dans l’enquête INSEE auprès des professionnels du bâtiment ne s’est pas confirmé en décembre. En effet, le climat conjoncturel reste dégradé et les entrepreneurs demeurent pessimistes pour les mois à venir, leur activité s’étant de nouveau contractée en décembre. Les carnets de commande ont continué de se dégarnir dans le segment du gros œuvre comme dans celui du second œuvre et les capacités de production demeurent encore largement sous-utilisées. Il est vrai que le niveau des mises en chantier de logements et de locaux apparaît préoccupant. À fin novembre, on comptait moins de 300 000 logements commencés en cumul sur douze mois, soit une baisse de 11,4 % sur un an. Sur les trois derniers mois connus, le nombre de logements mis en chantier reculait encore de 4,7 % par rapport à la même période il y a un an et de -1,2 % par rapport aux trois mois précédents. Si l’on en croit les chiffres des permis, la tendance n’est pas prête de s’inverser. En effet, le nombre de logements autorisés se contractait encore de 4,7 % au cours des trois derniers mois connus (septembre à novembre) au regard des trois mois précédents et de 11,8 % sur un an. Ainsi, en cumul sur douze mois, on dénombrait 381 700 permis de construire à fin novembre dans le secteur résidentiel, soit un niveau en retrait de près de 12 % par rapport aux douze mois précédents. Et il ne faut pas compter sur le segment du non résidentiel pour prendre le relais. En effet, les derniers chiffres traduisent une nette détérioration de l’activité depuis plusieurs mois. En novembre, la baisse des surfaces de locaux mises en chantier s’accélérait (à - 7,8 % pour les trois derniers mois connus contre - 6,1 % sur douze mois, en variation sur un an). Quant aux surfaces autorisées, elles plongent à -17,8 % ces trois derniers mois, contre un repli à -10,7 % en cumul sur douze mois. Du côté des travaux publics, le tableau est tout aussi sombre. En novembre, les travaux réalisés plongeaient de 13,3 % par rapport à 2013 et de - 8,9 % sur les trois derniers mois. Quant aux prises de commandes, elles se situaient au point mort, atteignant un niveau historiquement bas en termes de marchés conclus. Après une année noire pour le secteur du bâtiment et des travaux publics (un quart des défaillances d’entreprises ont concerné le BTP en 2014), les attentes sont de plus en plus grandes pour 2015 face à des mesures de relance qui tardent à produire leurs premiers impacts.


 source : http://www.unicem.fr

jeudi 19 février 2015

les éoliennes ....



Limiter la pollution sonore des voisins d'éoliennes. Le Sénat a fixé à 1.000 mètres, dans la nuit de mardi à mercredi, la distance entre une éolienne et des habitations contre 500 mètres actuellement afin de protéger les riverains, une décision vivement critiquée par les professionnels du secteur. «Allez donc vous promener près d'une éolienne géante: le bruit est infernal», a dit l'auteur de l'amendement Jean Germain (PS) à l'occasion de l'examen du projet de loi de transition énergétique.

>> Nord-Pas-de-Calais: Pourquoi l'éolien tourne au ralenti

Eviter l'accumulation de recours


«De loin, un citadin qui passe, trouvera cela beau et majestueux. Pour les ruraux, ça l'est moins», a-t-il ajouté. «Pour des raisons médicales, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont fixé une distance minimale de 1,5 kilomètre; les États-Unis qui ne sont guère connus pour appliquer le principe de précaution, 2 kilomètres», a poursuivi l'élu. «Avec mon amendement, on concentrera les éoliennes dans des zones inhabitées et les parcs atteindront une taille critique. Le monde rural ne veut pas passer par pertes et profits». «Ce qui compte, ce sont les résultats: comment obtenir des éoliennes assez bien acceptées pour éviter l'accumulation des recours», a dit le rapporteur Louis Nègre (UMP).
Levée de bouclier du secteur éolien

Pour la Fédération énergie éolienne (FEE), qui regroupe la quasi-totalité des acteurs du secteur en France, cette disposition, si elle était maintenue, «serait catastrophique» et «neutraliserait» toutes les autres mesures favorables à l'éolien adoptées par le Sénat sur ce texte. «Dans des zones d'habitats dispersés, cela peut grever fortement le développement éolien et cette distance de 1.000 mètres n'est basée sur aucune analyse», selon Frédéric Lanoë, président de la FEE. Les professionnels insistent sur le fait que cette disposition «obérerait» l'atteinte de l'objectif, adopté par le Sénat, de 40% d'énergies renouvelables dans le mix électrique à l'horizon 2030.

Le projet doit être voté le 3 mars


Les sénateurs ont également supprimé l'article du projet de loi concernant le barème d'indemnisation des propriétaires lésés par l'implantation d'une éolienne. «La systématisation du principe d'indemnisation est inquiétante, qui pourrait être étendue par exemple aux antennes-relais», a estimé Louis Nègre. «En attendant de trouver la bonne rédaction, tenons-nous en au régime de responsabilité de droit commun prévu par le code civil» qui prévoit qu'«en l'absence d'un accord avec l'exploitant, l'indemnisation est déterminée au cas par cas par le juge civil», a ajouté l'élu des Alpes-Maritimes. Le projet de loi, déjà adopté par l'Assemblée nationale, est examiné au Sénat jusqu'au 19 février. Il fera l'objet d'un vote solennel le 3 mars

20 Minutes avec AFP

lundi 12 janvier 2015

Bazouges-sur-le-Loir Une carrière de sable doit ouvrir cette année


La commune de Bazouges, implantée dans la vallée du Loir (au sud ouest du département près de La Flèche), est riche d’un sous-sol alluvionnaire qui intéresse les carriers.

Plusieurs étangs de la commune sont la résultante de l’extraction passée de granulats.

D’ici la fin de l’année, une nouvelle carrière de sable va entrer en activité. Le groupe Pigeon a obtenu de la Préfecture l’autorisation d’exploiter un site - au lieu-dit Les Miniers - basé au sud de la commune aux confins de Cré-sur-Loir et de Fougeré (49). 150 000 tonnes de matériaux seront extraites chaque année pendant dix ans.




Ce jeudi, le 15 janvier à 20 heures à la mairie de Bazouges-sur-le-Loir, le futur exploitant de la carrière viendra présenter le dossier. L’organisation générale du site ainsi que les dispositions prévues en terme de circulation, de prévention des nuisances (sonores, poussières) mais également concernant la remise en état des lieux après son exploitation.

Les écolos veillent au grain

Le projet de carrière au Bauchet suscite quelques inquiétudes de la part des écologistes, à La Flèche. Ils expliquent pourquoi


Dernier jour d’enquête publique, lundi 3 novembre. Une enquête qui concerne le projet de carrière au Bauchet, à La Flèche. Enfin, presque… « L’enquête actuelle n’est pas directement sur la carrière, insiste Alain Chemin, le commissaire-enquêteur. C’est pour changer un classement de zone. Aujourd’hui, le terrain est en zone naturelle. Il deviendrait une zone naturelle carrière. » Le projet en lui-même, de carrière, serait alors soumis à une deuxième enquête.

Cette première enquête est donc les prémices d’une future carrière à La Flèche. « Il y a un potentiel que la commune aimerait utiliser », poursuit Alain Chemin. Ce projet se ferait alors en cinq phases, sur un terrain de 57,8 hectares, basé sur La Flèche et Thorée-les-Pins. Il est porté par la société La Ligérienne Granulats.

Évidemment, un tel dossier ne laisse pas insensible les écologistes. Pour la dernière permanence du commissaire-enquêteur, Hervé Bois, représentant d’Europe Écologie Les Verts (EELV) dans le Pays Fléchois, était présent. Et se dit inquiet. Il explique.

    Ce qui m’inquiète, c’est que le projet est près du terrain d’aviation, en zone Natura 2 000. Même à 65 mètres, les poussières, etc., on n’en sait rien. Même si les carriers disent que tout va bien, dans tous les cas.

Autre sujet de crainte pour le représentant d’EELV, la proximité immédiate avec le Loir. « Avec la disparition d’une nappe phréatique secondaire, précise-t-il. Ce terrain est aussi proche de l’ancien terrain militaire, qui servait de zone de stockage de munitions lors de la Seconde Guerre mondiale. » Pour lui, « l’impact environnemental n’est pas évalué ».

Point positif, tout de même, pour Hervé Bois, la remise en état du site.

    C’est possible. On n’est pas opposé farouchement au projet. Mais il y a peut-être d’autres endroits pour le faire…
Concernant la remise en état, Alain Chemin donne quelques détails. « La carrière sera exploitée pendant 25 ans. Ensuite, il est prévu une remise en état en partie agricole côté fléchois. À Thorée, il y aura un plan d’eau. »

Ce terrain, qui donne sur la route du Lude, pourrait donc devenir la carrière du Bauchet, si les réflexions suivent leur cours. Et si carrière il y a, aménagement sur la route du Lude il faudra.

    Il y aura des aménagements sécuritaires routiers, poursuit le commissaire-enquêteur. Il y aura un élargissement de la route, avec deux voies pour que les camions ne gênent pas la circulation.

Tout semble donc réfléchi et planifié pour cette carrière du Bauchet. Une carrière qui ne devrait voir le jour, si elle le voit, dans quelques années, tout de même.