mercredi 31 juillet 2013

Keith Haring , un artiste engagé !

The tree of monkeys ( 1984)
Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais vous ne pouvez pas ne pas connaître son œuvre. Vous avez croisé mille fois ses personnages tracées en épaisses lignes noires reproduits sur des T-shirt, des bols, des chaussettes, des sacs, etc.

Il dessinait des chiens au museau carré, des soucoupes volantes ou des bébés à quatre pattes qu'il appelait "le bébé radieux". "Il met toujours des petits traits tout autour. Ça symbolise l'énergie, la vitalité, le mouvement.

Dés les années 80 , Keith Haring a abordé des thèmes écologiques en exprimant sa peur du nucléaire et de la pollution. On voit beaucoup d'individus agglutinés des ses toiles.Il y met de l'humour , en représentant ici des singes suspendus aux branches d'un arbre.C'est pour exprimer la surpopulation et l'idée que chaque individu est responsable de la planète.

plus d'info sur cette artiste engagé : http://creative.arte.tv/fr/tags/keith-haring

samedi 27 juillet 2013

nouvelle petition

Bonjour à tous

La nouvelle pétition est en ligne ( lien ), n’hésitez pas a faire circuler !!!

mercredi 17 juillet 2013

Spéciale dédicace !

Nous nous devons de dédier un petit mot au commissaire enquêteur nommé pour cette enquête publique, nous ayant bien informé au cours de celle-ci que l’impartialité n’est pas toujours le point fort d’un tel statut, étant donné les diverses pressions omniprésentes, et les louanges émises dans le rapport d’enquête sur la société Orbello (sérieux, rigoureux), qui nous souhaitons le rappeler, dispose du dossier plan-état région de demande d’aides publiques pour financer les reboisements de terres agricoles légalement à leur charge (entre autres), quel sérieux !! De plus, tous nos arguments démontrant les insuffisances, omissions et erreurs substantielles des dossiers soumis au public, rédigés et/ou financés par le pétitionnaire lui-même, dont l’objectivité ne peut-être assurée, n’ont pas été pris au sérieux.

Une petite citation d’un écrivain clairvoyant :

Le langage des politiciens conventionnels
est destiné à rendre vraisemblables les mensonges
et à donner l'apparence de la solidité
à ce qui n'est que du vent. »
George Orwell

lundi 15 juillet 2013

Qu’est-ce que la gestion durable des forêts ? (partie 2 )

LA POLITIQUE FORESTIERE

La surface des forêts françaises a doublé depuis 1850 et couvre aujourd’hui environ 15 millions d’hectares, soit plus du quart de notre territoire. De nos jours, la forêt s’accroît d’environ 40 000 ha par an.

La forêt française est la première forêt feuillue d’Europe. Elle est essentiellement privée (74 %), avec 3,8 millions de propriétaires, dont 200 000 possédant plus de 10 ha (représentant 68 % des surfaces). Les forêts publiques, de l’Etat (10 %) ou des collectivités territoriales (16 %), sont gérées par l’Office national des forêts, établissement public à caractère industriel et commercial, conformément au régime forestier. Toutes les forêts publiques et les forêts privées au-dessus de 10 à 25 ha selon les régions doivent présenter un document de gestion approuvé par l’Etat.

La plus grande partie de la forêt française a pour vocation de produire du bois d’oeuvre de qualité, dans le cadre d’une gestion durable, c’est-à-dire soucieuse de la conservation de la diversité biologique et du maintien des potentialités des sols, en évitant toute évolution irréversible. La filière forêt-bois regroupe plus de 450 000 personnes, aux métiers très différents, mais complémentaires.

La politique forestière repose sur quatre axes prioritaires (ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt) :
  •   valoriser la forêt, source de croissance et d’emplois,
  •   conforter la gestion durable des forêts,
  •   développer la valorisation de la biomasse forestière,
  •   enfin se mobiliser dans les démarches internationales et communautaires concernant la forêt.
La politique forestière est mise en œuvre par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Elle assure une gestion durable des forêts en conciliant les dimensions économique, environnementale et sociale des forêts.

La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité de satisfaire, actuellement et pour l’avenir, les fonctions économiques, écologiques et sociales pertinentes aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d’autres écosystèmes. (article L1 du code forestier).

Pour valoriser le patrimoine forestier, notamment la ressource forestière en bois, tout en pérennisant et en assurant la multifonctionnalité des forêts, une attention particulière est accordée à la préservation de la biodiversité et des habitats, la qualité des sols et de l’eau, l’amélioration des capacités d’accueil du public, la protection contre les risques naturels, et la conservation de la qualité des paysages et des richesses culturelles.

La mise en œuvre de cette politique a conduit à la définition de documents de gestion durable. Ces documents fixent les objectifs à atteindre pour concilier les enjeux économiques, sociétaux et environnementaux et listent les différentes interventions sylvicoles à envisager, notamment les coupes et travaux sylvicoles.

La plate-forme biodiversité pour la forêt

La France a adopté le 19 mai 2011 sa nouvelle Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) pour la période 2011-2020.

Cette stratégie fait suite à la première stratégie mise en place en 2004, qui comprenait un plan d’action sectoriel pour la forêt piloté par le Ministère de l’Agriculture.
Dans cette nouvelle stratégie, le Ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt s’est engagé a poursuivre l’accompagnement d’actions collectives spécifiques visant à renforcer une gestion forestière durable respectueuse de la biodiversité et s’appuyant sur une meilleure connaissance de l’impact du changement climatique sur les forêts. Il continuera a s’appuyer sur l’expertise des acteurs de la forêt qui constituaient le comité de pilotage du plan d’action 2006-2010, pour faire vivre la plate-forme biodiversité pour la forêt lancée en juin 2012.

Cette plate-forme a pour objectifs :
  • d’échanger sur les initiatives en matière de biodiversité forestière
  • de favoriser les engagements des acteurs de la forêt dans le cadre de la stratégie nationale
  • de mobiliser ces acteurs sur des projets collectifs
Trois axes prioritaires ont été définis pour 2013 :
  • L’amélioration de la gestion de l’équilibre sylvo-cynégétique (l’équilibre entre forêt et gibier) : comment résoudre les difficultés de régénération de la forêt posées par l’augmentation très rapide des populations de grand gibier dans certaines régions ?
  • La mise en place du suivi de la biodiversité : comment évaluer la biodiversité forestière dans le temps, avec quels outils, comment suivre dans le temps les effets des actions conduites pour favoriser la biodiversité ? Comment être capable dans l’avenir de se fixer des objectifs quantitatifs en terme de biodiversité forestière ?
  • La prise en compte de la biodiversité dans les documents de gestion durable : comment valoriser les efforts des forestiers en faveur de la biodiversité ?

lundi 8 juillet 2013

Qu’est-ce que la gestion durable des forêts ? (partie1)



La politique forestière repose sur quatre axes prioritaires :
  •   valoriser la forêt, source de croissance et d’emplois,
  •   conforter la gestion durable des forêts,
  •   développer la valorisation de la biomasse forestière,
  •   enfin se mobiliser dans les démarches internationales et communautaires concernant la forêt.
La politique forestière est mise en œuvre par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Elle assure une gestion durable des forêts en conciliant les dimensions économique, environnementale et sociale des forêts.

La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité de satisfaire, actuellement et pour l’avenir, les fonctions économiques, écologiques et sociales pertinentes aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d’autres écosystèmes. (article L1 du code forestier).

Pour valoriser le patrimoine forestier, notamment la ressource forestière en bois, tout en pérennisant et en assurant la multifonctionnalité des forêts, une attention particulière est accordée à la préservation de la biodiversité et des habitats, la qualité des sols et de l’eau, l’amélioration des capacités d’accueil du public, la protection contre les risques naturels, et la conservation de la qualité des paysages et des richesses culturelles.

La mise en œuvre de cette politique a conduit à la définition de documents de gestion durable. Ces documents fixent les objectifs à atteindre pour concilier les enjeux économiques, sociétaux et environnementaux et listent les différentes interventions sylvicoles à envisager, notamment les coupes et travaux sylvicoles.

Actuellement, la surface de forêt privée certifiée est encore très minoritaire dans certaines régions, une augmentation rapide du taux de certification est nécessaire pour que celle-ci ait un impact significatif en terme de résultat.

La charte de l’environnement, adossée à la Constitution française, indique : « considérant qu’afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autre peuples à satisfaire leurs propres besoins (…)

Art 6 - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social.

Art 7 – Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement. »

L’article L. 1 du code forestier, repris des recommandations d’Helsinki, indique : « La gestion durable des forêts garantit leur diversité biologique, leur productivité, leur capacité de régénération, leur vitalité et leur capacité à satisfaire et pour l’avenir, les fonctions économique, écologique, et sociale pertinentes, aux niveaux local, national et international, sans causer de préjudices à d’autres écosystèmes. »

La certification de gestion durable (PEFC ou FSC ou autre) est reconnue par l’Etat comme la seule procédure donnant accès aux dispositions fiscales propres à la forêt et aux aides publiques

La durée du cycle de production forestière implique qu’aucune gestion forestière raisonnable ne peut se concevoir sans une vision stratégique à long terme. L’existence de documents de gestion de portée réglementaire, aménagements, plans simples de gestion, codes de bonnes pratiques sylvicoles, règlements types de gestion, ou non réglementaires calqués sur les précédents, est considérée comme une nécessité par la quasi totalité des responsables professionnels rencontrés par la mission.

La certification PEFC


A.1.2.1 - Rappel de la structure de PEFC

PEFC est structuré entre une entité internationale, PEFC Council, des entités nationales, pouvant se décliner en entités de rang inférieur, ainsi en France les entités régionales correspondant au découpage administratif.
Chaque propriétaire (particulier, commune) prend un engagement, sous forme d’un document d’adhésion conforme à un modèle national. Tous les types de groupements de propriétaires forestiers, créés conformément aux dispositions réglementaires, peuvent adhérer (dans les mêmes conditions que les propriétaires individuels) en nom et place de leurs membres adhérents à la double condition que l’objet du groupement inclue la gestion forestière et que l’adhérent individuel donne mandat au groupement.

A.1.2.2 – Les principes et critères

PEFC utilise un jeu de Principes et Critères comme point de départ des démarches de gestion forestière durable. Les principes se retrouvent du global au local, dans les référentiels international, national et régional. Les principes inscrits dans les référentiels sont transcrits dans les processus qualité certifiés ISO des organismes CRPF et ONF (notamment, pour ONF, les processus élaborer des aménagements, suivre et contrôler l’application des aménagements, mobiliser des bois, réaliser des travaux).


En France, la démarche de gestion durable de la forêt :
  • respecte les exigences légales et réglementaires telles qu’elles résultent du Code forestier ainsi que de tout autre texte légal ou réglementaire qui peut s’appliquer aux forêts et aux organismes gestionnaires,
  •  repose sur un dialogue et un partenariat entre les acteurs de la forêt, de la filière bois et de la société civile dans le respect des spécificités, des fonctions et des motivations des différents interlocuteurs,
  • couvre les attentes économiques, écologiques et sociales relatives à la forêt et à sa gestion,
  • repose en outre sur un objectif global de qualité dans une démarche d’amélioration continue ; il ne s’agit pas de répondre ainsi à tous les enjeux de la forêt, mais de fixer des points de progression possible qui font l’objet de consensus entre les partenaires impliqués,
  • s’appuie avant tout sur une démarche collective où s’implique l’ensemble des membres des 3 collèges pour atteindre les objectifs définis en commun ; elle suppose l’engagement d’organismes susceptibles d’influer significativement sur la gestion forestière et qui acceptent le principe d’une évaluation régulière ; au premier rang de ces organismes figurent l’Office National des Forêts (ONF) pour les forêts publiques et le Centre Régional de la Propriété Forestière (CRPF) pour les forêts privées ;
  • s’appuie sur l’adhésion individuelle, volontaire, documentée et enregistrée des propriétaires publics et privés ainsi que des exploitants forestiers ; cette adhésion se traduit par la signature d’un cahier des charges qui fait ressortir les points spécifiques d’amélioration de la gestion forestière auxquels ils peuvent contribuer à leur niveau, et dont la réalisation fait l’objet d’un suivi par l’entité régionale ; pour ce qui concerne les forêts domaniales, c’est l’ONF qui adhère pour le compte de l’État, propriétaire ; cette adhésion autorise ensuite le propriétaire à vendre ses bois avec la marque PEFC.


mardi 2 juillet 2013

Nouvelle rubrique sur le rassemblement du samedi 29 juin



Merci aux photographes pour les photos du rassemblement de samedi, encore merci à tous les participants.

lundi 1 juillet 2013

Opposants à la carrière

Les opposants au projet d’implantation d’une carrière, sur Courcelles-la-Forêt mais qui impacterait La Fontaine-Saint-Martin, demeurent très remontés. Riverains ou sympathisants, membres de l’association « Non à la carrière de Courcelles-la-Forêt »,
ils digèrent mal l’avis (favorable mais avec réserves) rendu par le commissaire-enquêteur suite à l’enquête publique, jugeant que de nombreux points ont été occultés, notamment du point de vue environnemental.
Tractage
Pour le faire savoir et afficher leur détermination, ils ont organisés samedi 29 juin un rassemblement autour du rond-point du Chêne Vert, sur la RD8, de 10 h à 13 h avec tractage sur le parking du restaurant attenant. La demande en a été faite et validée auprès des services de la Préfecture.
Rappelons que la société Orbello Granulats souhaite implanter une sablière d’une cinquantaine d’hectares dans la forêt de Courcelles, au lieu-dit la Lande. 160 000 tonnes de sables en moyenne y seraient extraites par an, pendant 30 ans.
Plus d’une centaine d’observations (seules deux donnent leur assentiment au projet) ont été notifiées durant l’enquête publique, portant notamment sur l’atteinte au cadre de vie, à l’environnement, le transport, les risques d’incendies, les nuisances sonores ou la pollution de l’air.
Réserves
Les réserves du commissaire-enquêteur sont les suivantes : concernant le défrichement, effectuer un suivi régulier de l’environnement (faune et flore). Concernant l’exploitation : « réalisation d’un aménagement indispensable et complet de la RD8 entre Bel Air et le rond-point du Chêne Vert ». En effet ce seraient plusieurs dizaines de camions qui circuleraient chaque jour, en seul lien avec la carrière

source : http://www.lecourrier-lecho.fr


Montage video du rassemblement

Manifestation NON A LA CARRIÈRE DE COURCELLES LA FORET du samedi 29 juin 2013