mardi 23 septembre 2014
vendredi 12 septembre 2014
NIMBY
NIMBY ou Nimby est l’acronyme de l'expression « Not In My BackYard », qui signifie « pas dans mon arrière-cour ». Le terme est utilisé péjorativement pour décrire soit l'opposition par des résidents à un projet local d’intérêt général dont ils considèrent qu’ils subiront des nuisances, soit les résidents eux-mêmes.
Il s’agit généralement de projets comme de grands bâtiments, d’usines chimiques, de parcs industriels, de bases militaires, d’éoliennes, d’antenne-relais, d’usines de dessalement, de décharges ou de centres d'enfouissement, d’incinérateurs, de centrales électriques, de prisons, de centres d'hébergement et de réinsertion sociale, d’écoles, de garderies, d’auberges de jeunesse, de stades, de lotissements et - le cas le plus fréquent - de programmes d'amélioration de transport (nouvelles routes ou autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports).
NIMBY est aussi utilisé plus généralement dans un sens figuré pour décrire les personnes qui prônent une certaine proposition (par exemple, des mesures d'austérité budgétaire, des augmentations d'impôts, des réductions d'effectifs), mais s'opposent à son application dans une manière qui exigerait un sacrifice de leur part.
> En somme, des éoliennes, des carières, des autoroutes ... ok tant que cela ne me gène pas !!!
Il s’agit généralement de projets comme de grands bâtiments, d’usines chimiques, de parcs industriels, de bases militaires, d’éoliennes, d’antenne-relais, d’usines de dessalement, de décharges ou de centres d'enfouissement, d’incinérateurs, de centrales électriques, de prisons, de centres d'hébergement et de réinsertion sociale, d’écoles, de garderies, d’auberges de jeunesse, de stades, de lotissements et - le cas le plus fréquent - de programmes d'amélioration de transport (nouvelles routes ou autoroutes, chemins de fer, ports, aéroports).
NIMBY est aussi utilisé plus généralement dans un sens figuré pour décrire les personnes qui prônent une certaine proposition (par exemple, des mesures d'austérité budgétaire, des augmentations d'impôts, des réductions d'effectifs), mais s'opposent à son application dans une manière qui exigerait un sacrifice de leur part.
> En somme, des éoliennes, des carières, des autoroutes ... ok tant que cela ne me gène pas !!!
jeudi 11 septembre 2014
Sale été pour la conjoncture ! MDR !!
Après un mauvais mois de mai et la publication définitive des données de juin, le mois de juillet vient confirmer la dégradation sensible de l’activité des matériaux.
La publication définitive des données du mois de juin est venue confirmer le mouvement de dégradation de l’activité amorcé au printemps. Les premières estimations pour le mois de juillet renforcent le trait et traduisent une accélération de la baisse par rapport à l’an passé. Ainsi, les livraisons de granulats ont chuté de 13,7 % (données cvs-cjo) par rapport à juillet 2013 tandis que la production de béton a reculé de 9 %. Sur les trois derniers mois connus, la baisse est sensible puisqu’elle se chiffre à -7,9 % pour les granulats par rapport aux trois mois de février-mars-avril et à -9,2 % par rapport à la même période de l’an passé. S’agissant du BPE, le repli est certes plus amorti mais néanmoins notable : -3,3 % par rapport au trimestre précédent et -6,1 % par rapport au trimestre mai-juin-juillet de 2013.
Ainsi, en cumul sur les sept premiers mois de 2014, l’évolution sur un an de l’activité est passée en territoire négatif à -1,1 % pour les granulats et à -1,4 % pour le BPE. Selon toute vraisemblance, cette dégradation devrait se confirmer en août et se généraliser à l’ensemble des matériaux.
Dès lors, dans un contexte où les ressorts de l’activité semblent cassés du côté des travaux publics (avec un net décrochage des travaux réalisés depuis avril) comme du côté du bâtiment (les mises en chantier continuaient de baisser fin juillet pour atteindre seulement 305 000 logements sur un an), tous les espoirs de la profession reposent sur la mise en œuvre rapide des mesures de relance du plan logement de Manuel Valls et sur des messages forts d’incitations aux investissements des collectivités locales. Avec une croissance économique au point mort et la poursuite de la montée du chômage, seul un soutien fort au secteur de la construction pourra contribuer à ranimer l’économie française.
source : http://www.unicem.fr/
" L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction"
mercredi 10 septembre 2014
Le dialogue, tout un état d'esprit MDR !!!!
Les carrières de granulats sont implantées le plus souvent dans des territoires ruraux et leur activité a naturellement des effets sur la population locale. Pour faciliter cette « cohabitation », les industriels ont développé la concertation.
Sous l’impulsion de leur association professionnelle « Charte Environnement des industries de carrières », ils ont volontairement créé des cellules locales de concertation et de suivi (CLCS).
Celles-ci réunissent, aux côtés des exploitants, des riverains, des élus locaux, des représentants d’associations de protection de l’environnement et d’associations de pêche ou de chasse, des représentants de l’administration, etc.
500 carrières dialoguent !
Des cellules de concertation existent en fait depuis le début des années 90 dans certaines entreprises. Aujourd’hui, près de 500 carrières adhérentes à l’association « Charte Environnement des industries de carrières » sont dotées d’une CLCS : le dialogue avec les parties prenantes y est devenu une pratique régulière.
Les échanges qui s’instaurent dans ces groupes, dans certains cas plusieurs fois par an, permettent d’améliorer les pratiques d’exploitation de façon à réduire ou supprimer les nuisances perçues par les riverains. Il permet aussi d’ajuster les projets d’extension ou de réaménagement en fonction des souhaits de la population locale.
C’est à travers le dialogue que se résolvent progressivement les conflits ponctuels.
carrières dans le cadre qui nous intéresse
dommage pour nous !!
Une priorité pour la profession
La concertation figure comme une priorité de la démarche volontaire de progrès mise en place par la profession sous l’appellation « Charte Environnement des industries de carrières ».
Le référentiel de progrès défini en 2004 inclut la création de cellules de concertation. Ce qui signifie que l’ensemble des sites engagés dans cette démarche - un millier environ - seront tous à terme dotés d’une cellule locale de concertation et de suivi .
Des formations pour animer les cellules de concertation
Pour sensibiliser les exploitants à l’importance de ce dialogue et les aider à organiser et animer ces cellules locales de concertation, l’association professionnelle « Charte environnement » leur propose des formations. 200 personnes ont été formées jusqu’à présent.
Cette formation a été élaborée avec le soutien de l’association Geyser, qui mène des activités d’études, d’échanges d’expériences et d’appui aux innovations locales ainsi que de mise en réseau dans le domaine du développement et de la concertation locale.
En complément de ces formations, un guide de la concertation a été conçu par la Charte Environnement en collaboration avec l’association Geyser.
Tout un état d’esprit
La mise en place de ces cellules de concertation est volontaire ; il ne s’agit pas d’une obligation légale.
La réglementation prévoit uniquement la réalisation d’une enquête publique lors de la procédure d’instruction des dossiers de demande d’autorisation d’exploiter.
Concertation avec les associations
En parallèle, se développe aussi un dialogue spécifique avec les associations de protection de l’environnement, centré sur la protection de la biodiversité en particulier.
Il se met en place à plusieurs niveaux :
- au niveau local, à l’échelle de la carrière,
- au niveau de certaines entreprises,
- et au niveau du syndicat professionnel.
A titre d’exemple, on peut citer le rapprochement en région Rhône-Alpes entre la profession et la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Ce partenariat vise notamment à :
- sensibiliser les professionnels des carrières, l’administration et les autres associations aux enjeux de la biodiversité,
- développer les connaissances sur la richesse du patrimoine écologique des carrières en Rhône-Alpes.
Il a permis un recensement des espèces d’oiseaux présentes sur les carrières et la diffusion aux exploitants d’un guide méthodologique « Une carrière, des hommes, des oiseaux ».
Autre exemple : le partenariat national entre l’association « Charte Environnement des industries de carrières » et Noé Conservation pour la conception et l’animation de formations destinées aux personnels des carrières.
L’association Noé Conservation a précisément pour mission de « sauvegarder la biodiversité, par des programmes de conservation d’espèces menacées et de leurs milieux naturels, en encourageant le changement de nos comportements en faveur de l’environnement ».
Sarthe La maison individuelle en crise
L’automobile, le commerce, l’industrie… la crise touche tous les secteurs. Les constructeurs de maisons individuelles ne sont pas épargnés, comme le confirme ce tour d’horizon en Sarthe.
Les chiffres donnent le ton. La construction de maisons individuelles est tout simplement en chute libre.
Recul historique
La Sarthe n’échappe pas au phénomène comme nous l’explique Claude Tourteau, Pdg de Maine Construction et président de l’Union des Maisons Françaises pour la Sarthe(1).
Le nombre de permis de construire autorisés pour les maisons individuelles est en forte diminution. Dans le secteur individuel pur, selon les chiffres de l’UMF, dans la Sarthe au premier semestre 2014 on relevait 448 permis autorisés contre 707 sur la même période de 2012. Soit un recul de 36,63 %.
Si on regarde sur une période plus longue on constate que la situation s’aggrave. En année pleine cette fois, en 2007, c’est-à-dire juste avant la crise, le nombre de permis autorisés pour ces maisons était de 2 363.
Il est tombé à 1 054 pour la dernière année pleine c’est-à-dire 2013. Ici « on est sur une chute d’environ 65 % », traduit Claude Tourteau en précisant qu’entre 2013 et 2014 la pente est encore de -25 %.
Les origines
« Actuellement, nous avons une partie de la population qui ne parvient plus à quitter le logement social pour faire construire », analyse le dirigeant.
Selon lui, les constructeurs de pavillons sont pris en tenaille. Il y a le pouvoir d’achat des primo-accédants qui est de plus en plus limité, la fragilité des contrats de travail, la hausse du prix du foncier, les contraintes de construction de plus en plus forte et la frilosité des banquiers.
A ce sujet, Claude Tourteau explique que pour un de ses clients qui voulait un crédit une banque est allée jusqu’à demander le bilan de l’entreprise qui le fait travailler…
En ce qui concerne le foncier, sauf à faire construire à plus de 20 kilomètres du Mans on voit « que là où ça pesait environ 15 % du budget total on est aujourd’hui sur 30 % ou même 40 % . Aujourd’hui nous avons encore du travail grâce au marché du secundo (le particulier qui vend et qui fait construire) et du retraité », explique le Pdg.
Des conséquences
Au final, cette baisse d’activité a également des conséquences auprès des artisans ou encore chez les vendeurs de matériaux de construction.
« C’est une chaîne complète. Actuellement on voit que ça licencie que ça restructure et que plus personne ne lance des investissements. »
En ce qui concerne le problème spécifique des artisans, Claude Tourteau explique que la politique de Maine Construction « est d’essayer de travailler avec les mêmes artisans mais aujourd’hui c’est compliqué pour eux aussi ».
Les chiffres donnent le ton. La construction de maisons individuelles est tout simplement en chute libre.
Recul historique
La Sarthe n’échappe pas au phénomène comme nous l’explique Claude Tourteau, Pdg de Maine Construction et président de l’Union des Maisons Françaises pour la Sarthe(1).
Le nombre de permis de construire autorisés pour les maisons individuelles est en forte diminution. Dans le secteur individuel pur, selon les chiffres de l’UMF, dans la Sarthe au premier semestre 2014 on relevait 448 permis autorisés contre 707 sur la même période de 2012. Soit un recul de 36,63 %.
Si on regarde sur une période plus longue on constate que la situation s’aggrave. En année pleine cette fois, en 2007, c’est-à-dire juste avant la crise, le nombre de permis autorisés pour ces maisons était de 2 363.
Il est tombé à 1 054 pour la dernière année pleine c’est-à-dire 2013. Ici « on est sur une chute d’environ 65 % », traduit Claude Tourteau en précisant qu’entre 2013 et 2014 la pente est encore de -25 %.
Les origines
« Actuellement, nous avons une partie de la population qui ne parvient plus à quitter le logement social pour faire construire », analyse le dirigeant.
Selon lui, les constructeurs de pavillons sont pris en tenaille. Il y a le pouvoir d’achat des primo-accédants qui est de plus en plus limité, la fragilité des contrats de travail, la hausse du prix du foncier, les contraintes de construction de plus en plus forte et la frilosité des banquiers.
A ce sujet, Claude Tourteau explique que pour un de ses clients qui voulait un crédit une banque est allée jusqu’à demander le bilan de l’entreprise qui le fait travailler…
En ce qui concerne le foncier, sauf à faire construire à plus de 20 kilomètres du Mans on voit « que là où ça pesait environ 15 % du budget total on est aujourd’hui sur 30 % ou même 40 % . Aujourd’hui nous avons encore du travail grâce au marché du secundo (le particulier qui vend et qui fait construire) et du retraité », explique le Pdg.
Des conséquences
Au final, cette baisse d’activité a également des conséquences auprès des artisans ou encore chez les vendeurs de matériaux de construction.
« C’est une chaîne complète. Actuellement on voit que ça licencie que ça restructure et que plus personne ne lance des investissements. »
En ce qui concerne le problème spécifique des artisans, Claude Tourteau explique que la politique de Maine Construction « est d’essayer de travailler avec les mêmes artisans mais aujourd’hui c’est compliqué pour eux aussi ».
mardi 9 septembre 2014
Gaz à effet de serre: nouvelle concentration record en 2013
Les gaz à effet de serre ont atteint en 2013 des concentrations records qui se répercutent sur l'atmosphère et les océans, a annoncé mardi à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU.
"Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines telles que l'exploitation des combustibles fossiles", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud, dans la présentation du dernier bulletin sur la concentration des gaz à effet de serre.
Les observations effectuées par les experts montrent que la concentration "du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N20) ont atteint de nouveaux pics en 2013", écrit l'OMM.
En outre, les observations révèlent que le taux d'accroissement du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation annuelle de la période 1984-2013.
Des données préliminaires laissent supposer que cela pourrait être dû à la réduction des quantités de CO2 absorbées par la biosphère terrestre alors que les émissions de ce gaz continuent de croître.
Il ressort par ailleurs de ce bulletin de l'OMM que le forçage radiatif (la capacité de la Terre à conserver l'énergie du Soleil ou à la renvoyer dans l'espace), qui a pour effet de réchauffer le climat, s'est accru de 34% entre 1990 et 2013 à cause des gaz à effet de serre persistants (comme le CO2, le CH4 et le N20).
En 2013, la concentration de CO2 dans l'atmosphère représentait 142% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (1750), et celles du méthane et du protoxyde d'azote respectivement 253% et 121%.
L'océan absorbe aujourd'hui environ le quart des émissions totales de CO2 et la biosphère un autre quart, limitant ainsi l'accroissement du CO2 atmosphérique.
Mais l'absorption du CO2 par les océans est "lourde de conséquences" selon les experts: "Le rythme actuel d'acidification des océans semble en effet sans précédent depuis au moins 300 millions d'années". L'absorption de quantités accrues de ce gaz par les mers du globe modifie le cycle des carbonates marins et entraîne une acidification de l'eau de mer. Les océans absorbent actuellement environ 4 kg de CO2 par jour et par personne.
"Le dioxyde de carbone demeure pendant des centaines d'années dans l'atmosphère et encore plus longtemps dans l'océan. L'effet cumulé des émissions passées, présentes et futures de ce gaz se répercutera à la fois sur le réchauffement du climat et sur l'acidification des océans", a averti M. Jarraud.
Le dioxyde de carbone est le principal responsable du réchauffement climatique. Sa concentration dans l'atmosphère a augmenté en 2013 de 2,9 ppm (parties par million) en un an, ce qui représente la plus forte augmentation annuelle depuis 1984. Le CO2 trouve son origine dans la combustion de matières fossiles ou le déboisement.
Le méthane est le deuxième plus important gaz à effet de serre. Environ 40% des rejets de CH4 dans l'atmosphère sont d'origine naturelle (zones humides, termites, etc.) et 60% d'origine humaine (élevage de bétail, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges, combustion de biomasse...
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