Le projet
Introduction :
Suite à des sondages réalisés
en juillet 2008, la société Orbello Granulats Sarthe a détecté un gisement de sables
de grande importance et de bonne qualité sur la commune de Courcelles-la-
Forêt. Le site se situe dans la forêt de Courcelles, au lieu-dit "La Lande". Une ancienne excavation de sablière est
présente sur le site sollicité.
Dans le cadre de son
développement et de son activité, la société Orbello Granulats Sarthe souhaite
ouvrir sur ce site une sablière qui sera exploitée à sec, sans pompage
d'exhaure, sur une surface totale de 48,8 ha dont 39, 5 en extractions.( presque 2.5 fois la superficie du Stade de france, source WIKIPEDIA)
Elle souhaite exploiter ce
gisement sur une période de 30 ans pour une production moyenne de 160 000
tonnes par an et un maximum de 200 000 tonnes par an de matériaux pour la
construction.
Le Site :
Le site est localisé sur la commune de Courcelles-la-forêt,
à la limite de la commune de la Fontaine ST
Martin qui devra supporter toutes les nuisances (sonores et autres) de cette
installation. La commune de MEZERAY, elle aussi limitrophe subira dans une
moindre mesure, le bruit et la poussière ( excepté les maisons les plus proches
du projet) .
L’exploitation :
Des prospections par sondage ont permis de quantifier le gisement exploitable à plus de 2 000 000 m3
La société Orbello demande une exploitation sur 30 ans, durée
globale qui est découpée en plusieurs
étapes de 5 ans.
Le site sera remis en état en cours d’exploitation suivant l’avancement,
afin de lui redonner son caractère d’espace boisé.
La remise en état comprend
le remblaiement progressif à l’aide de boues de lavage et de déchets inertes ( verres, bétons , briques,
pierres, mélanges bitumineux, tuiles et céramiques) (page 68 fascicule 1) pour
un total de 1 500 000 tonnes ( page 71 fascicule1) et une hauteur de 4 mètres sur l’ensemble de
l’excavation.
Circulation :
L’accès à la sablière s’effectuera depuis la RD8 ou la RD35 . (page 51 fascicule2),
les matériaux seront ensuite expédiés vers 3 directions « Le MANS », « La FLECHE » et « MALICORNE »
via la RD8 ou via
RD8 + RD323.
Le trafic journalier de poids-lourds sur la RD8 passera de 87 camions jours
à 168 camions jours soit un trafic multiplié par deux.
La forêt rend bien des services, sauvons la !
La forêt privée rend de nombreux services à la société, de
nature économique, écologique et sociale - on appelle cela
"multifonctionnalité" :
- elle produit le bois, matériau naturel, écologique et renouvelable,
- elle crée des emplois en milieu rural,
- elle purifie l'air, filtre les eaux, fixe les sols,
- elle préserve la biodiversité,
- elle offre un espace de détente et de tourisme...
Le propriétaire est à la fois un acteur de l'aménagement du
territoire, un sylviculteur, et un producteur de bois
quel bilan carbone ?
Dans une forêt arrivée à maturité et exploitée de façon
durable, en régénérant les arbres extraits par les coupes, le stock de
carbone de la forêt reste constant tandis que le bois extrait, qui sera
conservé sur des longues périodes (dans la construction par exemple),
constitue un autre réservoir de carbone : on aboutit à un effet « puits
de carbone ».
De même, lorsqu’une forêt est en croissance, et que sa biomasse augmente ou que son sol s’enrichit en matière organique, elle constitue un puits de carbone.
A l’inverse, lors d’événements climatiques extrêmes (incendies, tempêtes…) ou suite à des interventions humaines inappropriées (déforestation ), le stock de bois diminue, de même que la quantité de carbone. Ces perturbations du couvert forestier peuvent alors mettre à nu le sol et être à l’origine de son érosion, entraînant un relargage de carbone dans l’atmosphère. En cas de dégradation permanente du sol, le stock de carbone aura diminué de manière durable et la forêt aura été une source de carbone.
De même, lorsqu’une forêt est en croissance, et que sa biomasse augmente ou que son sol s’enrichit en matière organique, elle constitue un puits de carbone.
A l’inverse, lors d’événements climatiques extrêmes (incendies, tempêtes…) ou suite à des interventions humaines inappropriées (déforestation ), le stock de bois diminue, de même que la quantité de carbone. Ces perturbations du couvert forestier peuvent alors mettre à nu le sol et être à l’origine de son érosion, entraînant un relargage de carbone dans l’atmosphère. En cas de dégradation permanente du sol, le stock de carbone aura diminué de manière durable et la forêt aura été une source de carbone.
Au niveau planétaire
L’enjeu de l’usage des sols, et donc des forêts est un aspect important de la lutte contre le changement climatique : les effets de la déforestation ou du boisement sont déjà pris en compte dans le protocole de Kyoto et les forêts tiennent une place importante dans les négociations pour permettre de mieux les protéger et de développer une exploitation durable. Il faut souligner que la gestion des forêts sera confrontée à la contrainte du changement climatique qui va se traduire par des modifications des températures, précipitations et événements climatiques extrêmes et donc des aires de répartitions viables pour les espèces : ainsi, en Europe, les aires de répartition devraient se déplacer vers le nord et en altitude. Certaines forêts existantes pourraient donc souffrir avec une plus forte mortalité des arbres et donc un effet « source de carbone » : la gestion forestière doit l’éviter en anticipant le changement climatique dans le choix des essences plantées (plus résistantes à la sécheresse, aux tempêtes…).
Source :
http://www.foretpriveefrancaise.com
http://www.lamy-environnement.com
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