NON A LA SABLIERE DE
COURCELLES LA FORÊT.
COURCELLES LA FORÊT.
2013
QUELQUES RAISONS CONTRE LA SABLIERE DE COURCELLES LA FORET.
ATTEINTE A NOTRE TRANQUILLITE, A NOTRE BIEN ETRE, DESTRUCTION DE LA NATURE ENVIRONNANTE, RISQUE D’INCENDIE, INSECURITE ROUTIERE, NUISANCE SONORE, POLLUTIONS, DÉVALUATION DE NOS BIENS.
Voici quelques raisons pour refuser UNE SABLIERE à notre porte.
ATTEINTE A NOTRE TRANQUILITE ET NOTRE BIEN ÊTRE
Nous avons la chance d’avoir la forêt de Courcellesqui est en tout point magnifique et d’une richesse exceptionnelle tant sur le plan de la faune que de la flore, que nous pouvons admirer lors de nos nombreuses ballades.
Cependant le projet d’une sablière vient troubler notrequiétude avec tous les désagréments qui accompagnent ce projet, destruction de l’environnement,bruits, poussières, pollutions, … .
VOLET BIOLOGIQUE DE L'ETUDE D'IMPACT
- Préambule :
La forêt de Courcelles est une forêt ancestrale de plus de 2 siècles (avant 1760). Tout au long de sa croissance la forêt de « Courcelles la Forêt » a pu se développer, créer un univers propice pour accueillir une multitude d’espèces végétales, animalières d’une diversité exceptionnelle en Sarthe. Espèces protégées et rares, tels que : le Bouvreuil pivoine, le Pouillot siffleur, le Pouillot de Bonelli, le Miroir, le Grande Tortue, la Lucine, … . Une richesse qui a été sous-estimée dans le projet présenté par la sociétéORBELLO, que nous tenterons de réajuster afin de mettre à jour le désastre que pourrait créer unecarrière de sable sur un site aussi exceptionnel.
- Article III CONTEXTE : (Fascicule3) :
- Il est noté dans l’étude d’impact: « La forêt domine un ruisseau issu de l’étang de Vadré, affluent du ruisseau La Vézanne. Ce dernier rejoint la Sarthe sur la commune de Malicorne /Sarthe, limitrophe de Courcelles. »
Une source est présente dans la forêt de Courcellesdans un rayon inférieur à 600 m du projet. Il est étonnant que cette source ne figure dans aucun document présenté par la société ORBELLO !!!
Cette source alimente les étangs de Vadré, aucune mesure de protection n’est développée !!!
Concernant les éléments scientifiques proches
- Il est noté dans l’étude d’impact: « Ils n’entretiennent donc probablement pas de lien fonctionnel direct avec la forêt de Courcelles »
Quelles mesures seront prises pour protéger : source, ruisseaux, étangs qui se trouves dans un rayon de +/- 750m constituant probablementdes intérêts botaniques et également au bon développement de la faune, la flore, …?
Le risque d’assèchement par le pompage et de pollutions de la nappe par les hydrocarbures, étant élevés, que deviendront les étangs de Vadré, la multitude de puits (14) voisinant le projet (non décompté dans l’étude d’impact) et les animauxqui en dépendent?
- Article IV ETAT INITIAL : LES MILIEUX, LA FLORE ET LA FAUNE : (Fascicule3)
Il est noté dans l’étude d’impact: « La majoritéde l’aire d’étude consiste en deux secteurs de la forêt majoritairement plantés en pin sylvestre, correspondant à une futaie résineux d’environ 15 ans. »
Une futaie de 15 ans dans un environnement de plus de 2 siècles (avant 1760) !
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Sur la petite zone d’extraction à l’abandon
Il est noté dans l’étude d’impact: « …la présencede quelques canches caryophyllées(1) permet d’envisager la présence de petites stations thermophiles à espèces annuelles. Certains de ces habitats sont susceptibles de présenter un intérêt patrimonial. »
Susceptible = Supposition ou affirmation ?
- Article IV.2 LA FLORE : (Fascicule3)
- Il est noté dans l’étude d’impact : « Plusieurs espèces inscrites à la liste régionale des espèces déterminantes de ZNIEFF sont présentes le long de certains chemins »
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- Il est noté dans l’étude d’impact: « Quelques pieds Siméthis à feuilles plane(2) sont présents sur le chemin … est peu présente dans la Sarthe, … »
Quelles mesures seront prises pour protéger et conserver l’environnement proche du site où de
nombreuses variétés inscrites sur la liste régionale des espèces déterminantes de ZNIEFF qui y
sont présentent ?
- Article IV.3 LA FAUNE : (Fascicule3)
Concernant les mammifères
- Il est noté dans l’étude d’impact: « …Présence d’écureuils roux… »
Pour memo : La densité des populations atteint un individu par hectare. C’est un animal qui aime vivre seul. Il entre en contact avec les autres écureuils de son espèce pendant la période de reproduction, qui va de décembre-janvier à août-septembre. L’écureuil roux européen, protégé par la convention de Berne, n’estpas en vente libre ; il est donc impossible de l’acheter. La seule façon de l’observer est de faire une bellepromenade dans les parcs publics et les bois.
L'écureuil roux en danger d'extinction et protégé par :
• Arrêté du 23 avril 2007 NOR: DEVN0752752A
• La convention de Berne, 19.IX.1979
- Il est noté dans l’étude d’impact: « Nous n’avonsnoté aucun arbre creux, ou anfractuosité rocheuse susceptible d’accueillir des chauves-souris au sein de la zone d’étude, … . »
page 23 :
- Il est noté dans l’étude d’impact: « La seule incidence que pourrait avoir le projet sur ce SIC est indirecte et concerne la modification des territoires de chasse des chauves-souris qu’il abrite. »
Cela laisse supposer qu’il y ait bien des Chiroptères !!! L’étude des espèces présentes sur le site
ne serait-elle pas à approfondir ? Pourquoi nier laprésence de certaines de ces
espèces protégées ?
Concernant les oiseaux
- L’étude comporte un certain nombre de lacunes, le site du projet accueille : Le Bouvreuil pivoine, le Pouillot siffleur, le Pouillot de Bonelli, le Rougequeue à front blanc, la Mésange noire…
Ces 5 espèces nicheuses ayant un niveau de priorité élevé en Pays de la Loire dont 2 sur la liste rouge nationale, le Pouillot siffleur, le Bouvreuilpivoine ! Ces espèces ne sont pas mentionnées dans le projet. Pourquoi ?
D’autres espèces ont été relevées sur le site ou à proximité, celles-ci ne figurant pas dans l’étude d’impact.
L’étude méconnaît les tendances d’évolution localesde l’avifaune pour les espèces. L’analyse des données issues du « suivi temporel des oiseaux communs régional » montre des tendances d’évolution négative, même pour des espèces très communes.
Tendance régionale 2001-2010 pour les espèces suivantes nicheuses sur le site :
- Grive draine : - 49%
- Pouillot véloce : - 37%
- Tourterelle des bois : - 33%
- Troglodyte mignon : - 32%
- Rougegorge familier : - 23%
annexe.
Aucune mesure de préservation n’est indiquée dans le dossier, les perturbations sonores et visuelles, les poussières ainsi que les risques de pollutions liés à l’exploitation ne rendront-elles pas impossible la reproduction de nombreuses espèces classées comme vulnérables ?
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Concernant les amphibiens et les reptiles
- Il est noté dans l’étude d’impact: « Parmi les espèces contactées, trois espèces (salamandre commune, triton palmé, crapaud commun) … »
Source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000017876248
- Article 3
I. - Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l'enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel.
II. - Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, lanaturalisation, le colportage, la mise en vente, lavente ou l'achat, l'utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés :
- dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 12 mai 1979 ;
- dans le milieu naturel du territoire européen desautres Etats membres de l'Union européenne,
- Salamandre tachetée(Salamandra salamandra) (Linné, 1758)
- Triton palmé(Triturus helveticus) (Razoumowski, 1789).
- Crapaud commun(Bufo bufo) (Linné, 1758).
- Il est noté dans l’étude d’impact: « Les deux autres espèces, la grenouille agile et le triton
marbré … »
Source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000017876248
- Article 2
I. - Sont interdits, sur tout le territoire métropolitain et en tout temps, la destruction ou l'enlèvement des œufs et des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel.
II. - Sont interdites sur les parties du territoiremétropolitain où l'espèce est présente ainsi que dans l'aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l'altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s'appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l'espèce considérée, aussi longtemps qu'ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l'altération ou la dégradation remetteen cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques.
III. - Sont interdits, sur tout le territoire national et en tout temps, la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, lavente ou l'achat, l'utilisation, commerciale ou non, des spécimens prélevés :
- dans le milieu naturel du territoire métropolitain de la France, après le 12 mai 1979 ;
- dans le milieu naturel du territoire européen desautres Etats membres de l'Union européenne,
- Triton marbré(Triturus marmoratus) (Latreille, 1800).
- Grenouille agile(Rana dalmatina) (Bonaparte, 1840).
Concernant les insectes
- Il est noté dans l’étude d’impact:
« Sur les deux journées de prospection (19/07 et 14/09/2010), aucune espèce protégée n’a été contactée. »
« …, cinq espèces inscrites à la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF ont été observées, …, le grillon des torrents …, le tétrix des vasières … . L’oedipode aigue marine … . »
Quelques autres espèces sont citées, dont certainesfigurent dans la liste rouge en France, notamment le miroir (Heteropterus morpheus).
Source : Dossier_presse_Liste_rouge_Rhopaloceres_metropole_Mars_2012, joint en annexe.
Les trois espèces ci-dessus sont présentes sur le site :
- Le Miroir: 5 données seulement sur l’ensemble du département ont étérelevés en2012 en Sarthe, soit un haut degré de rareté dans le département.
- La Grande Tortue: espèce peu commune en Sarthe.
- La Lucine : la partie de la forêt de Courcelles comprise dans le projet est leseul site connu de l’espèce en Sarthe.
• Article IV.4 SYNTHESE DES ENJEUX : (Fascicule3)
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Concernant la flore
- Il est noté dans l’étude d’impact: « … cependant,quatre espèces inscrites à la liste
déterminantes des ZNIEFF … »
Quelles seront les mesures de préservation puisqu’aucune n’est indiquée dans le dossier ?
Concernant la faune
Aucune mesure de préservation n’est indiquée dans le dossier sauf pour les amphibiens. La
question est donc la même !
- Article V. LE PROJET: (Fascicule3)
- Il est noté dans l’étude d’impact: « … Extractionde sables et graviers (à la chargeuse) … »
Graviers ?? Concassage ?? Augmentation du bruit dû au roulement des graviers sur le métal, les grosses pierres seront concassées, ou seront-elles stockées, … ?
- Article VI.2.E. SYNTHESE DES IMPACTS : (Fascicule3)
- Il est noté dans l’étude d’impact:
- La destruction d’un site de reproduction d’amphibiens …
- La destruction des stations d’espèces végétales inscrites à la liste des espèces déterminantes de ZNIEFF …
- La destruction d’habitat d’espèces d’insectes ….
- Le dérangement lié aux travaux
Pourquoi des mesures ne sont-elles pas proposées concernant la protection de toutes les espèces présentes sur le site autre que les amphibiens et quelles seront-elles ?aucune études d’impact sur ces espèces n’est présentée, pourquoi ?
RISQUE INCENDIE LIE AU PROJET
Quelles sont les mesures prévues par la société ORBELLO, afin d’anticiper et dans le pire des cas contenir, les incendies, qu’ils soient : matériel, humain et financier, concernant (entre autres) les éléments de l’arrêté ci-dessous ?
Les mesures de prévention citées dans l’étude (notamment page 10 & 11 du fascicule 1 indice K), semblent inadaptées à un tel site situé en zonerouge à fort risque d’incendie. Quels seront les moyens mis en œuvre pour éteindre les incendies?
D’autant plus que les étangs de Vadré supposés servir de ressource en eau en cas d’incendie étaient quasiment à sec l’été 2012. Le bassin d’eauclair prévu pour le lavage du sable subira aussi l’évaporation dû aux fortes chaleurs estivales. Nous avons pu constater en avril 2011, les moyens considérables qui ont été mis en place pour éteindre l’incendie. Les bouches incendie avaient un débit insuffisant, ont –elles été vérifiées ?
Si les étangs sont à sec, d’où pourra être pompée l’eau nécessaire à la lutte contre un incendie de
l’envergure de celui de 2011, voire pire encore ?
Extrais article de presse « ouest France »
Entre 45 et 50 hectares de forêt ont été touchés par un incendieà l'origine encore indéterminée, hier, sur
les communes de Saint-Jean-de-la-Motte, Oizé et La Fontaine-Saint-Martin. 135 pompiers étaient mobilisés….
Mais les flammes se sont rapidement propagées dans cette forêt riche en résineux et en tourbe, composée de parcelles publiques et privées. Hier soir, vers 20 h, le feu concernait entre 45 et 50 hectares sur les communes de Saint-Jean-de-la-Motte, Oizé et La Fontaine-Saint-Martin, entre les routes départementales 32 (La Fontaine-Saint-Martin/Le Grand-Lucé) et 189 (La Fontaine-Saint-Martin/Mansigné)…
les communes de Saint-Jean-de-la-Motte, Oizé et La Fontaine-Saint-Martin. 135 pompiers étaient mobilisés….
Mais les flammes se sont rapidement propagées dans cette forêt riche en résineux et en tourbe, composée de parcelles publiques et privées. Hier soir, vers 20 h, le feu concernait entre 45 et 50 hectares sur les communes de Saint-Jean-de-la-Motte, Oizé et La Fontaine-Saint-Martin, entre les routes départementales 32 (La Fontaine-Saint-Martin/Le Grand-Lucé) et 189 (La Fontaine-Saint-Martin/Mansigné)…
…«Avec le manque de pluie, les conditions sont propices aux feux de forêts, rappelait, hier soir, le sous-préfet Jean-François Houssin. Ce bois avait déjà pris feu il y a une dizaine d'années dans les mêmes conditions météorologiques.
Nous devons particulièrement surveiller les zones boisées en ce moment. Dites aux gens d'éviter de jeter des mégots en traversant un bois, aux cyclomoteurs de ne pas ypétarader : la moindre étincelle peut déclencher un feu. C'est préoccupant ».
Cet incendie aux conséquences dramatiques pour l’environnement s’est déclaré sans qu’aucun
dispositif industriel susceptible de déclencher un départ de feu ne soit utilisé. Qu’en sera-t-il
lorsque ce genre d’engin sera en action en période sèche ?
dispositif industriel susceptible de déclencher un départ de feu ne soit utilisé. Qu’en sera-t-il
lorsque ce genre d’engin sera en action en période sèche ?
Extrais: Arrêté n° 2013009-0009 du 23/01/2013
- TITRE 1 : DISPOSITIONS GENERALES
Article 2 :
Conformément au code forestier, les « zones à risques d’incendie de forêt » sont constituées des bois, forêts, plantations, reboisements, landes, ainsi que de tous les terrains qui en sont situés à moins de 200 mètres, y compris les voies qui les traversent.
Zones à risque d’incendie :
- Courcelles la Forêt, La Fontaine st Martin sont situées en zone à risques élevés.
- Mézeray est situé en zone à risque moyen.
Article 3 :
- Période rouge: 1 avril au 31 mai et du 1 juillet au 30 septembre.
- Période orange: 1 au 31 mars et du 1 au 30 juin.
- Période verte: 1 octobre au dernier jour de février.
- TITRE III : DEBROUSSAILLEMENT
CHAPITRE 1 – Débroussaillement autour des habitations
Article 15 :
Débroussaillage et maintien en l’état obligatoire aux abords des habitations, dépendances, chantiers, ateliers et usines sur une largeur de cinquante mètres.
CHAPITRE 2 – Débroussaillement le long des voies ouvertes à la circulation publique
Article 16 :
Débroussaillage et maintien en l’état le long des voies vertes (D8) obligatoires dans une zone de 20 mètres de largeur maxi de part et d’autre de l’emprise des voies
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- TITRE IV : UTILISATION DE MATERIEL SUSCEPTIBLE D’ETRE A L’ORIGINE DE DEPART D’INCENDIE
Article 17 : « Dans les zones à risques d’incendie de forêts, pendant la période rouge, l’utilisation parlespropriétaires, ayants droit ou entreprises de matériel susceptible de provoquer des départs de feu, doivent cesserleurs activités dés que le niveau de risque est fort. …»
«Dans les zones à risques d’incendie de forêts, pendant la période orange, les propriétaires, ayants droit ou entreprises ne peuvent utiliser du matériel susceptible de provoquer des départs de feu que sous réserve d’avoir pris les précautions suivantes »
- Vérifier l’état du matériel avant usage.
- Surveiller le chantier de façon continue et contrôler le chantier entre 1 à 2 heures aprèsson exécution pour s’assurer qu’il n’ya pas de départ de feu
- Avoir en permanence une prise d’arrosage, un extincteur incendie ou tout autre moyen permettant d’éteindre un départ de feu.
Où cette eau sera-t-elle pompée ? Avec quelle rigueur le matériel sera effectivement contrôler si cette action doit être quotidienne ?
La seule autre option serait de faire cesser l’activité du site de 1er mars au 30 septembre …
Article 20 :
La secrétaire générale de la préfecture, le directeur de cabinet, les sous-préfets des arrondissements de Mamers et La Flèche, les maires du département, le directeur départemental des territoires, le directeur de l’agence interdépartementale de l’office national des forêts, le directeur départemental des services d’incendie et de secours, le colonel commandant le groupement de gendarmerie, le directeur départemental de la sécurité publique, le chef du service départemental de l’office national de la chasse et de la faune sauvage et le chef de service départemental de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs de la préfecture de la Sarthe.
INSÉCURITÉ ROUTIÈRE
Cause : forte augmentation du trafic lié à la carrière
Le trafic moyen journalier de 2011 était de 1102 véhicules sur la D8, soit +/- 90 poids lourds par jour, avec les habitants proches de la D8 la sécurité est médiocre.
Aux 1102 véhicules il faudra ajouter les 90 passages (45 rotations maxi annoncées dans l’étude) de camions supplémentaires, plus les véhicules légers liés au futur trafic de la carrière si elle doit voir le jour.
Soit 90 + 90 = 180 camions/jour, une augmentation de 100 % et non 48 % comme noté dans le fascicule 2,
Article II.4.12- LA SECURITE PUBLIQUE.
Pour info, 43 % de la population de la Fontaine St Martin se situe à l’Ouest de la D323, (comme pour le projet). Soit 264 habitants sur 610,dont 93 enfants, plus une dizaine de maisons sur la commune de Mézeray. La D8 est empruntée non seulement par les véhicules mais aussi par les piétons dont les enfants allant jusqu'à l’arrêtde bus situé sur la route nationale, un grand nombre de cyclistes, quelques cavaliers … .
Où sont les mesures concrètes et quels seront les aménagements demandés, afin d’éviter tout accidents, entre véhicules ou engageant un être humain (nos enfants) ?
Qu’est-ce qui protègera effectivement nos enfants du danger que représente une telle densité de poids lourds sur une route de cette taille ?
On retiendra dans le fascicule 2, article III.4.7- LES SERVITUDES, LES RÉSEAUX, LA VOIRIE
Il est noté dans l’étude d’impact:
- « Les camions desservant le site emprunteront la RD8 avant de rejoindre la RD n° 323. Ceci n’est pas un inconvénient. Ces voies de communications supportent un trafic de véhicules dense »
Mesures proposé :
Il est noté dans l’étude d’impact (fascicule2): «les mesures suivantes seront prises
- mise en place d’une signalisation aux abords de la carrière
- rappel des consignes de sécurité au conducteur »
La nécessité de faire un « rappel des consignes de sécurité au conducteur » est-elle sensée rassurer la population ?
Lorsqu’un enfant sera passé sous les roues d'un camion, peut-être que ceci deviendra un inconvénient, car les mesures proposées à la suite de l’articleci-dessus dans l’étude d’impact, ne sont pas des mesures de protections ou de préventions des zones sensibles à la cohabitation, mais une simple mise en place de signalétiques à l’entrée du site et une demande d’autorisation de voirie. La vie humaine est inestimable comparée à ces mesures dérisoires.
Peut-on accepter sans s’offusqué contre tous les risques encourus, d’une telle incohérence et insouciance du futur exploitant, la vie humaine aurait-elle moins de valeur que du « sable » ?
Aucune mesure concrète mise à part une concertation, n’est proposée concernant l’aménagement de la D8 suite à l’augmentation du trafic imputable au projet « carrière ».
En quoi la signalisation « aux abords de la carrière » sera-t-elle une mesure efficace de protections des piétons, cyclistes et cavaliers surl’ensemble des RD8, RD35 et RD323 ?
Les photos ci-dessous vous démontrent que la D8 n’est en rien une voie adaptée à un trafic déjà très dense comme le précise l’étude d’impact. Aucun aménagement ne prévoit une cohabitation inégale à haut risque accidentogène. Imaginez les poids lourds (+/- 160/jours) se croisant toutes les 2 à 3 minutes avec les autres utilisateurs de la voirie beaucoup plus vulnérable, tout cela sans parler des vitesses excessives constatées…
Ce cycliste adulte semble dans une situation relativement risquée, qu’en sera-t-il d’un enfant ?
Il est noté dans l’étude d’impact :le fascicule 2, article III.4.8- LES TRAFICS ROUTIERS, LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
MESURES
- « La première mesure sera la concertation avec les services descommunes concernées et du département pour examinerles problèmesliés à la circulation. »
- « Une autorisation de voirie accordée par les communes de Courcelles laForêt et de La Fontaine St Martin pour l’aménagement de l’accès sur la D8 sera demandée dès que l’autorisation d’exploitersera obtenue et avant de démarrer les travaux préliminaires »
Vue les montants fournis dans l’étude pour ces tâches, cela laisse supposer que la charge sera supportée par nous contribuables (impôts) pour une entreprise privée qui en récupérera tous les bénéfices. Non seulement nous devrons subir tous les désagréments mais en plus payer pour ces désagréments. Et nous auront a payer ces réparations alors qu’aucune mesure préventive n’aura été envisagée pour le bien-être des riverains.
Petite aparté :
- Liberté, Égalité, Fraternité ?
On peut s’apercevoir qu’en Sarthe nous avons deux poids, deux mesures. En effet, on refuse des permis de construire aux citoyens ayant un impact minime sur la circulation (sortie des riverains), alors que l’on accepte l’exploitation d’une carrière sur la même départementale ayant pour le coup un impact majeur sur cette même circulation (fort trafic lié au fonctionnement de la carrière). Egalité ?
NUISANCES SONORES
Comme nous le précisons en préambule, nous avons lachance de vivre à la lisière de la forêt de Courcelles. Vous avez pu constater pendantla lecture de ce mémoire que nous avons une grande diversité d’oiseaux rares ou communs. Chaque espèce a un chant bien caractéristique, au moment où nous rédigeons ces écrits, nous entendonsles chants harmonieux d’une multitude d’oiseaux vivants dans la forêt. La forêt est vivante et produit des sonorités variées apaisantes.
Avec l’ouverture d’une carrière proche de notre domicile, qu’entendrons-nous à part tous les bruits émanant de la carrière se propageant avec les vents et la nature du terrain, les allées et venues incessantes des véhicules notamment des camions, des chargeuses, des convoyeurs, de l’extraction en elle-même, … .
Nous attendons de la part de la société d’exploitation des propositions réelles de mesures contre les nuisances sonores au regard de l’implantation du site, quelles seront-elles ?
Le site en lui-même est propice à l’émergence des bruits de part son encaissement, la majeure partie des habitations plus ou moins proches de la carrière ont une altitude supérieure. Au point le plus bas, la carrière se trouve à 70 NGF, les habitations aux alentours de 90 NGF soit 20 m au-dessus, d’où la propagation de bruits, les vents les véhiculeront sans problème, de plus la forêt amplifie les sons.
Pour que les « merlons » soit efficaces il aurait fallu que le site soit au minimum au même niveau NGF que les habitations, ce qui n’est pas lecas. Les bruits passeront par-dessus les merlons, les rendant inutiles. Cette proposition ridicule semble servir à rassurer les habitants tout en les prenant pour des imbéciles …
Quelles solutions efficaces la société d’exploitation propose afin de palier à cette exigence du terrain ?
Les conditions aggravantes :
Les camions circulant sur la D8 soit à moins de 350m de notre terrain, troubleront notre tranquillité.
Le projet de la carrière est situé au bas d’une cote et en sortie de virage, donc lorsque les camions sortiront de la carrière, pour se lancer ils devront fortement accélérer soit plus de 80 dB, freiner à l’approche du virage a 90°, puis à nouveau forte accélération (le virage étant au milieu de la cote) afin de prendre de la vitesse pour la ligne droite de plus +/- 1,5 kms. De nombreuses habitations sont à moins de 8 m de la voirie.
Les camions arrivant à vide pour charger le sable produiront des niveaux sonores encore plus importants dus à la résonance de la semi, on atous entendu le bruit infernal que faisait une semi vide (claquement de ferraille)
Les conséquences d'une pollution sonore :
Le bruit provoque en effet une gêne et un stress qui perturbent l’organisme, humain ou animal. Chez l’homme, cela peut entraîner des problèmes d’irritabilité, d’insomnie et de dépression. De leur côté, les animaux ont tendance à fuir, quand ils le peuvent, les zones trop bruyantes.
Les espèces qui utilisent les sons pour se repérer,se déplacer et communiquer, telles les cétacés ou les chiroptères, sont particulièrement vulnérables à ce type de pollution.
Les mesures annoncées par la société ORBELLO ne sont pas des mesures d’atténuation mais principalement des mesures de contrôles.
Les mesures de contrôle servent à fournir des informations sur les émerges, elles non pas pour effet de réduire les bruits immédiats.
Nous sommes tous venus vivre en campagne, au calme loin du brouhaha des villes, afin de ne pas subir en longueur de journée toutes ces nuisances sonores, de pouvoir sortir de nos maisons sans être agressés par le bruit de moteur ou klaxon des véhicules.
Lorsque les nuisances sonores provoquées par les activités humaines (carrière, transport, etc.) dépassent les seuils d’innocuité vis-à-vis del’acuité auditive, de la santé et des écosystèmes,on parle de pollution sonore. Il est alors questionde risque sanitaire. Les nuisances sonores peuvent affecter la santéet la qualité de vie, avec des conséquences physiques et/ou psychologiques pour les hommes et les femmes qui les subissent.
Quand le niveau sonore est trop élevé, le bruit peut provoquer des dommages physiologiques avec une perte temporaire, voire permanente, de l’audition. Le bruit est régulièrement placé en tête des pires nuisances supportées par les français. Un rapport de l’OMS a conclu en 2011 qu’une personne sur trois était exposée dans la journée à des bruits pouvant nuire à sa santé. Ces conséquences sur notre santé vont du simple stress à la perte d’audition en passant par des insomnies, des dépressions…
Ce rapport ne prend pas en compte les risques liés au changement brutal d’environnement sonore. L’impact du passage d’un lieu paisible en lisière de forêt à la proximité d’un site industriel ne peut-être qu’intense et violent.
- Graphique sur les seuils de perception sonore
Quelle est la prise en compte de ces nuisances ?
Encore une fois, les avantages matériels et financiers prévalent-ils sur les dangers humains ?
POLLUTIONS
Les activités liées à la carrière augmenteront la production des particules fines induites par les véhicules à moteur, le défrichement, l'extraction du sable, le chargement des camions et convoyeurs, celles-ci véhiculées dans l'air par les vents. Les poussières occasionnées par ces activités sont reconnues dangereuses pour le corps humain.
Les mesures proposées (arrosage par temps sec) par la société d’exploitation n’empêcheront pas les poussières émises lors de l’extraction du sablede se propager bien au-delà du site. Les précipitations pluviométriques, surtout en été seront loin de suffire pour retenir les particules fines, la gestion de l’eau étant déjà une problématique. L’eau servant déjà au lavage du sable.
Quelles seront les mesures proposées afin de nous protéger, nous citoyens, contre cette pollution volontaire, les besoins en eau étant déjàsous-évaluée par l’étude ?
Les particules fines sont responsables d'une réaction inflammatoire au niveau des bronches, aggravant ou déclenchant un asthme. Une augmentation du nombre de consultations et d'hospitalisations est observée lors des pics de particules fines.
L'exposition régulière aux particules fines est responsable d'une diminution de l'espérance de vie avec une mortalité plus précoce et d'une augmentation des cancers bronchiques.
Extrait de l’étude d’impact sur l’environnement du fascicule 2:
L'étude reconnaît les risques liés à l'extraction du sable, mais sous-estime l'impact sur la population proche du site. La Sarthe déjà ayant étéen alerte aux particules fines plusieurs jours en 2013, on a de quoi s'inquiéter !!!
Qu’en sera-t-il en plein été lorsque ces pollutions sont fréquentes ?
Qu’en sera-t-il en plein été lorsque ces pollutions sont fréquentes ?
Une fois encore ORBELLO cessera son activité si le risque sanitaire augmente ?
L’émission de ces particules n’est pas à démontrer puisqu’elle est admise dans le projet. Cependant, aucun élément d’étude n’est fournit quant à l’impact à court, moyen ou long terme sur les populations environnantes. De plus, le plandes habitations fournies dans le projet est très largement erroné. Seule une petite partie des foyers y est représentée.
Encore une façon de minimiser l’impact de la carrière ?
Est-ce à dire qu’il est acceptable de mettre en danger la santé et la vie d’une poignée de riverain (quel que soit leur âge) si ce n’est qu’une « petite » poignée ?
A partir de combien de vies malmenées et/ou écourtées la société ORBELLO considèrera-t-elle que le jeu n’en vaut pas la chandelle ?
Ci-dessous plan réajusté des habitations autour du projet.
DÉVALUATION DE NOS BIENS
Tous les désagréments évoqués ci-dessus, que nous apporterons les activités liées à la carrière, auront pour conséquence une dévaluation considérable de nos biens.
La crainte que ces préjudices induisent une dépréciation de la valeur marchande de la maison et du terrain est bien réel et à prendre en considération.
L’achat d’un bien immobilier ce réfléchit longuement, avec des critères propres à chacun d’entre nous. La valeur marchande en fait partie au cas où un évènement quel qu’il soit nous obligerait à nous séparer de ce bien par la vente.
La valeur d’un bien immobilier à un coût non négligeable dans la vie de tous citoyens, nous ne pouvons accepter que le profit d’un petit nombre de personnes, fasse perdre une valeur financière aux biens immobiliers personnels d’une centaine de riverains proche du projet « carrière ».
Nous avons investi beaucoup de notre argent, de notre temps et de nous-mêmes dans ces acquisitions, ce qui leur donne une valeurinestimable à nos yeux. Nous serions attristé de devoir nous séparer de notre petit paradis, si en plus nous devions avoir une perte financière dû à l’exploitation de la carrière(bruits, poussières, pollutions, circulations en sortie du chemin pour accès à la D8 générant desrisques d’accidents pour nos enfants et nous-même) serait incompréhensible.
Afin d’éviter toutes dévaluation de nos bien immobilier, quelles seront les mesures proposées ?
Si cette dévaluation est inéluctable, qui en mesurera le coût ?
Ce calcul sera-t-il réaliser par un organisme indépendant ou devrons-nous, là encore, nous contenter des études approximatives d’ORBELLO ?
Quelles seront les mesures compensatrices proposéesdû à la perte de la valeur immobilière de nos biens ?
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus nous espérons que ce projet sera abrogé
Dans l’espoir de continuer à vivre en toute quiétudedans notre petit paradis, à la lisière de la Forêt de Courcelles avec sa richesse environnementale exceptionnelle, en conservant le calme et la douceur de vivre de la commune de La Fontaine Saint Martin.
Par ce mémoire nous tenons à vous faire part de notre opposition au DÉFRICHEMENT ET EXPLOITATION D’UNE CARRIÈRE A CIEL OUVERT sur la commune de COURCELLES LA FORET, visée par l’arrêté n° 2013045-0003 du 19 février 2013 concernant l’avis d’ouverture d’une enquête publique du 22 mars 2013 au 22 avril 2013.
les poussières émanant des carrières sont une nuisance bien connue des professionnels concernés ! Les poussières, particules minérales solides en suspension dans l'air, sont produites dans les carrières en continu et à tous les points du traitement : chargement, concassage, criblage, roulage des camions, tirs de mines, ..., et, par temps sec, ensoleillé et/ou venté, ce phénomène est accentué.
RépondreSupprimerLes poussières constituent la principale source de pollution de l'air lors de l'exploitation des carrières. Elles sont occasionnées par le transport et le traitement des matériaux et, dans le cas de carrières de roches massives, par le forage des trous de mine et l'abattage de la roche. Les émissions de poussières ont des conséquences sur la santé.
source : La prévention des risques dans les industries extractives : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=437