Etude Fascicule 1



Cadre de l’étude :
Exploitation d’une carrière de sable qui sera exploitée à sec, sans pompage d’exhaure, sur une surface de 48.8ha dont 39.5 en extraction.

Exploitation du gisement sur une période de 30 ans avec une production moyenne de 160 000 tonnes par an et un maximum de 200 000 tonnes.

L’exploitation d’une carrière est soumis au régime ICPE 2510 (voire brochure « ICPE.pdf » page 46) par conséquence, soumis à autorisation et enquête publique (affiche sur un rayon de 3 kms)
De plus, l’installation possédant une station de « criblage / lavage » et consommant plus de 300 kw, le site est soumis au régime ICPE 2515 donc à autorisation (affiche sur un rayon de 2 kms)

L’enquête publique porte donc sur la demande de défrichement, l’ouverture de la carrière et l’installation d’une unité de traitement de matériaux 




La société ORBELLO GRANULATS
La dénomination sociale de l’exploitant est : ORELLO GRANULATS SARTHE, mais son siège social est localisé à « VITRE ».
Sur le même site (VITRE) se situe aussi le siège social de :
                -ORBELLO GRANULATS MAINE, gérant Mr Olivier BAGLIONE
                -ORBELLO GRANULATS LOIRE, gérant Mr Olivier BAGLIONE
                -ORBELLO GRANULATS TOURAINE, gérant Mr Olivier BAGLIONE
                -ORBELLO GRANULATS ANJOU, gérant Mr Olivier BAGLIONE
                -ORBELLO GRANULATS SARTHE, gérant  Mr Olivier BAGLIONE
La société ORBELLO GRANULATS cherche probablement à faire plus « local ».
 Source :  « http://www.societe.com »

Après recherche, il s’avère qu’en 2008 la Holding Olivier Baglione contrôlait les sociétés suivantes :
-Baglione Guy SA,
- Baglione 35,
- Société Baglione de Pays de la Loire,
- Sablières Baglione du Maine,
- Société Baglione du Tahun,
- Société Bagione de Services (SBS),
- Sablière Baglione de Teille. 

Les sièges sociaux de ces différentes sociétés sont tous localisés au 29, rue des Eaux 35500
Vitré. (Document « exploitant des granulats dans le département d’Ille-et-Vilaine.pdf » page 4)
Le groupe exploite des carrières et produit du béton préfabriqué. Selon un article de l'Usine Nouvelle(http://www.usinenouvelle.com/article/baglione-ouvre-une-usine-d-enduit-pour-le-batiment-en-loire-atlantique.N4592), en juin 2003 « Baglione exploite 12 carrières et sablières, trois usines de béton. Il affiche un chiffre d'affaires de 45 millions d'euros avec 300 salariés. »

Aujourd’hui,  il ne reste plus que la société « Baglione Guy SA » et une multitude de société « ORBELLO GRANULAT ».



Le site d’exploitation
le site d’exploitation se trouve dans une forêt datant d’avant 1760 (déjà mentionné sur les cartes de Cassini, voir image  « foret Courcelles- carte Cassini 1760.jpg »), à la bordure de la commune de « Courcelles-la-forêt ». Le projet est limitrophe avec les communes de « La Fontaine-st-Martin » et de« Mezeray » qui devront en supporter les nuisances.



Le projet a été étudié sur une étendu de 300 m autour du site, permettant de relativiser l’impact de la carrière sur les riverains (1 maison entre 100 et 200m, et 3 maisons entre 200 et 300 m) alors que la majorité des habitats se situe sous le km (62 habitats à moins de 1 km, toutes débouchant sur la RD8)



Schéma départemental des carrières
Selon l’observatoire des matériaux http://materiaux.brgm.fr/CartesEffectifs.aspx , la Sarthe comporte 47 carrières en activités  dont 20 dans le SUD Sarthe (image « carriere72.jpg » source : http://materiaux.brgm.fr/CartesExploitations.aspx)




Bilan : 6 carrières prés du « MANS », 3 carrières prés de « LA FLECHE », 1 sur la route de « SABLE  SUR SARTHE» et le reste entre « LE LUDE «  et « CHATEAU du LOIR ».

But : l’article L 515-3 du Code de L’Environnement prévoit que chaque département  soit couvert par un schéma départemental des carrières. Ce schéma définit les conditions générales d’implantation des carrières dans le département.


3 axes sont pris en compte
-          L’axe  économique
-          L’axe environnemental
-          L’axe de dialogue avec la société.



L’axe économique :
Dans le rapport, la société ORBELLO GRANULAT n’a pas pris en compte ce facteur.  Aucun volume de vente, aucune étude sur la surcapacité de production dans la région, seulement un pourcentage trafic vers  des destinations et une demande de tonnage limitée (page 37). 



ORBELLO souhaite  prospecter des clients seulement après l’implantation ? 

Quel est l’intérêt d’une nouvelle carrière si de l’exploitant lui-même, la demande en matériaux  n’est pas forte .

De plus la lettre de mars 2013 « lettre mensuelle de conjoncture des matériaux minéraux de construction » (ficher : Lettre_LMC_mars_2013.pdf) confirme la baisse depuis plusieurs années de la demande en granulats (-4.4 % sur 2011-2012)




L’axe environnemental :
La société ORBELLO n’a pas pris en compte des volumes déjà disponible dans ses carrières (4 de sable, page 87). Les élus des communes impactées par la carrière n’ont pas été contactés  afin d’expliquer l’intérêt de cette carrière (seule  la commune qui accueille la carrière en 2011).

Le dossier d’exploitation comporte une partie sur le défrichement et par conséquent d’un reboisement compensateur (page 38). Sur le dossier il est stipulé qu’il sera 1.5 fois plus important que le défrichement alors que l’article L311-4 du code forestier stipule entre 2 et 5 fois la surface défrichée.(source : http://www.legifrance.gouv.fr)



Cas de la consommation d’eau : La société ORBELLO annonce un prélèvement d’eau pour l’exploitation de la carrière de 5m3/h pour un volume annuel de 20 000 m3/an.

Faisons un calcul simple :
Page 147 fascicule 2 , l’amplitude horaire est de 7h-18h pour 8h travaillés et en prenant   le même nombre de jours travaillé que dans la page 93 du fascicule 2 soit 220 jours

20 000m3 / 220 jours / 8 heures =  11.36 m3/heure (loin des 5m3)

Selon le rapport sur la situation de nappes souterraine du 22  février 2013 (« Situation_nappes72_fev2013.pdf ») la situation est toujours préoccupante, alors 20 000 m3 de plus par an risque d’accélérer les restrictions d’eau dans la commune




La consommation moyenne d’un ménage de 4 personnes étant de 150 m3 / an ( source : » http://www.actions-planete-propre.com», par déduction, la carrière  consomme autant que 134 foyers de 4 personnes !. ( 536 personnes soit l’équivalent du village « La Fontaine ST Martin » page  45 fascicule 2 )

L’axe de dialogue avec la société :
                La société ORBELLO, au 6 avril 2013, n’a pas répondu à notre invitation, il est vrai que le village « La FONTAINE-ST-MARTIN » ne subit aucune nuisance (bourg éloigné 2.5 km !). Que 3 maisons sous 300 mètres (les autres maisons n’existant pas). Le cadre de vie (page 37) qui doit être protégé concerne que 3 maisons donc  c’est négligeable ?

                Les photos prisent pour situer la carrière ont volontairement été prises du coté de la commune de « COURCELLES-LA-FORET » permettant  d’exclure toutes les habitations  de la « FONTAINE-ST-MARTIN »




En haut, le projet vue par ORBELLO ( Coté « Courcelle-la-Forêt »)
En  bas , vue par les habitants de « la Fontaine st Martin » (dans  les 600metres)




Activité de la carrière
La carrière sera exploitée en 6 phases de 5 ans (page 50 -52), correspondant à l’extraction de 4 grosses parcelles. 

Durant chacune de ces phases, une estimation des matériaux extrait et rejetés donne :
                -4 450 000 tonnes de granulats commercialisables
                 - 550 000 tonnes de stériles de lavages (boues) qui serviront de remblai
 


La production journalière de stériles de lavage est de 100 000 tonnes sur 5 ans soit 20 000 tonnes par an (en reprenant le même calcul que sur l’eau : 20 000 / 220 jours  = 90 tonnes de boues par jour)

L’étude des coupes de la carrière montre qu’une seule partie sera reboisée (page 61), le reste sera comblé avec la terre des merlons. Il est clair que l’aspect initial ne sera pas retrouvé après exploitation. La parcelle reboisée étant sur des « fine de décantation », peu d’arbre pourront traverser cette couche imperméable et par conséquence se développer .Idem pour le reste de l’exploitation ou une couche de 4m (page 71) de déchet  inerte (bétons, verres, tuiles, pierres, briques..) empêchera l’enracinement des arbres (surtout avec 0.3 mètre de terre végétale page 49).



Les volumes de déchets inertes sont de 1 500 000 tonnes sur 30 ans, ils viendront pour l’essentielle de  terrassement locaux. Il ne faut pas oublier que nombre de carrière cherche eux aussi du remblai, la provenance locale de celui-ci est plus qu’improbable, ORBELLO devra faire venir de beaucoup plus loin que les 30 kms annoncés, des déchets pour combler partiellement la carrière (bilan carbone désastreux,  car transport dédié !).

                Toujours sur les volumes de déchets inertes , lors de la demande d’extension de la carrière de « LUCHE PRINGE » l’exploitant affirme la disponibilité de 800 000 m3 dans un rayon de 20 km page 17 du rapport du commissaire enquêteur  , Cette carrière étant à 14 km , le volume pour la carrière de « Courcelles le foret »sera difficilement accessible ( sans prendre en compte les 20 carrières du SUD Sarthe !!).



L’installation
Le site est composé de 2 parties distinctes :
-          La plateforme d’accueil (1)
-          Les zones d’extractions (2)

La plateforme d’accueil :
Complètement goudronnée,  elle joue le rôle de plateforme de stockage pour les matériaux, de plateforme de chargement/déchargement pour les camions et assurera le coté administratif de l’exploitation (pesée, bureau, locaux sociaux).

Le site disposera d’un plan de circulation, d’une vitesse limitée .., bref le réglementaire. Un aménagement sera prévu afin de limiter les émissions de poussière des camions ( pédiluve) , un local est prévu pour la maintenance ( imperméable), 2 bassins pour la gestion des eaux , une aire étanche pour le plein des engins et une balance .



Le site ne stockera pas de carburant afin de limité le risque de pollution néanmoins des huiles seront stockées dans le local technique (cuve double parois et bac de rétention)


La gestion des eaux pose un problème, en effet selon le schéma page 80, l’intégralité des eaux de pluie passera par le bassin de décantation connecté au bassin d’eau clair par le trop plein (avec déshuileur + vanne) , le bassin d’eau clair sera lui équipé d’un trop plein vers le fossé page 81 (avec déshuileur + vanne) mais aussi d’un trop plein vers le fond de fouille ( page 80 sur le schéma). Le fait de mettre une vanne pour ne pas déverser dans le sol de l’eau souillée (eau de lavage, eau + floculant, hydrocarbure du à la circulation ...) ne peux être efficace car en cas de forte pluie, le bassin pourrai déborder  et polluer l’ensemble de l’installation.
 





Concernant l’aire étanche de chargement de carburant, rien n’est écrit sur son fonctionnement, en effet, il doit être lui même relié à un bac décanteur. Ci-joint un schéma





De plus cette air doit être faite selon des normes, taille forme et étude sur le poids des engins


En cas d’impossibilité, il est impératif de disposé un bac de rétention sus l’engins en cour de ravitaillement ( problèmes avec l’air étanche …), idem aucune information dans le dossier.








Rappel sur les sanctions en cas de non conformité





Les zones d’extractions:
Non accessible au public, une partie des matériaux seront transportés par soucis écologique (et économique) par une bande de convoyage électrique.

Etude de dangers
La société ORBELLO continue d’ignorer la population de « LA FONTAINE –ST-MARTIN ». En effet, en préambule , elle explique la méthodologie appliquée à leur étude pour  dire qu’aucun plan d’intervention particulier sera mis en place  du fait de l’absence de menace pour la population (page3) alors que la commune se trouve en zone rouge « incendie » et qu’une dizaine de maisons sont proches de la forêt
( voir les dégâts du feu de forêt de 2011, nécessitant 140 pompiers et 40 engins pour maitriser l’incendie )






3 risques principaux sont identifiés :

-Incendie :
-          Identification des sources :
o        Thermique : surfaces chaudes (échappement), flammes nues (cigarette et feu) et  travaux par point chaud (entretien et maintenance, 1 incendie sur 3)
o        Electrique : Etincelle, échauffement
o        Mécanique : étincelles, échauffements, friction ou défaillance (roulement..)
ORBELLO limite les risques
·         en ne stockant pas de carburant sur le site, néanmoins des huiles seront stockées dans le local technique ou se déroulera l’entretien des engins (page 73),
·          en se cachant  derrière une maintenance préventive pour les engins.

-          Points aggravants :
-      Les communes concernées étant en zone rouge, l’arrêté stipule des contraintes suivant la période de l’année : (exemplaire dans le fascicule  datant du 26-2012 voir fichier « AP_feux_de_forets23_01_2013.pdf » pour mise à jour) :

- période rouge : du 01/04 au 31/05 et de 01/07 au 30/09, interdiction d’utiliser du matériel susceptible de provoquer un départ de feu (nécessiter d’appeler de  codis 72 afin de connaitre le niveau de risque du jour (article 17)

- période orange : 01/03 au 31/01 et du 01/06 au 30/06, possibilité d’utiliser du matériel  susceptible de provoquer un départ de feu sous réserve de vérification de l’état  avant usage et obligation de surveiller le site pendant 2 heures après la fin de l’utilisation de ceux-ci afin de prévenir tout départ de feu (article 17)

article 15 : Dans les zones à risque élevé de la Sarthe, le débroussaillement et le maintient débroussaillé est obligatoire.



Par conséquent la société ORBELLO devra entretenir les melons périphériques  à l’exploitation afin de limiter les risque d’incendies (merlon de terre végétale laissé à l’abandon et favorisant les « mauvaises » herbes)

L’étude ne donne aucune précision sur la gestion de ces périodes critiques qui peuvent porter atteinte à la population. L’ensemble des mesures internes étant le minimum obligatoire pour toute entreprise sérieuse c’est à dire:
        -interdiction de fumer
        -interdiction de tout feu
        -permis de feu (interdit en période rouge, et rien sur la personne délivrant le permis)
        -contrôle des engins et des installations électriques (obligatoire)
        - formation du personnel  (voir Art. R. 232-12-21.)
- liaison radio (protection du travailleur isolé, système homme mort obligatoire)

Art. R. 232-12-21. La consigne doit prévoir des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours desquels le personnel apprend à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d’alarme générale, à se servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.

Ces exercices et essais périodiques doivent avoir lieu au moins tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignés sur un registre tenu à la disposition de l’inspecteur du travail.


-rejet et dispersion de produit :
                -Identification des sources :
                               - bassin de décantation : rupture, débordement
                               - réservoir : carburant des engins, futs et cuve d’huile

Le déversement de produits polluants (carburant, huile, eau de décantation charge en plus d’un floculant (page 81)) pourrait porter atteinte aux nappes phréatiques et donc altérer la qualité des eaux. Le mode opératoire du  remplissage des engins n’est pas expliqué (quand dans la journée ?, après avoir laissé refroidir le moteur…), seul le lieu est spécifié (aire étanche) et le moyen d’intervention (kit d’urgence, probablement un absorbant).

Concernant le bassin de décantation qui contient des hydrocarbures (eaux de pluie lavant la plateforme) et des floculant (traitement du sable), il sera juste fréquemment curé (risque de déchirement de la bâche) .

La question qui se pose est le devenir de cette boue, chargée en hydrocarbure et produit chimique (concentration de produit chimique qui augmente suite a l’évaporation de l’eau).Dans les pages 53 à 65, des fines de décantation (peut être les boues du bassin) sont entreposées pour finalement servir de remblai, d’où un risque de pollution important.

Interrogation sur la sécurité du site, bien que pas abordé, le problème de vol de carburant doit être pris au sérieux. La carrière possédant au moins 2 engins, elle aura les mêmes problèmes que les sociétés de transports  vol de carburant et vandalisme au niveau du réservoir), l’intégralité du site devra donc être grillagé et les engins garés sur l’aire étanche afin de ne pas polluer le sol et la nappe phréatique lors d’un éventuelle acte de vandalisme (de plus, le grillage permettra d’empêcher le dépôt sauvage de déchets non autorisé dans les remblais)


-Risque routier
Peu de chose sont  stipulé sur les risques routiers, néanmoins, les risques sont majeurs pour la population.

En effet,  la RD8 étant la plus empruntée mais aussi celle qui regroupe le plus d’habitant, le risque d’accident est plus que probable et non improbable comme stipulé dans le fascicule 1.

De nombreux véhicules débouchent sur la RD8, étant donné le trafic en poids lourds en hausse de 100 % (fascicule2) et, facteur aggravant, le poids des matériaux (pouvant aller jusqu'à 25 tonnes suivant les camions pour un total de 40 tonnes), la distance de freinage sera  allongé,  augmentant le risque d’accident. 

D’ailleurs,  dans l’étude de risque,  le risque routier n’est pas mentionné comme caractère aggravant (seulement en contrôle pour limiter les risques)

  • - le risque lié à la surcharge des camions,
  • -le passage d’enfants le long de la RD8 pour rejoindre le bus scolaire,
  • -le sable qui sera inévitablement sur les routes (et les maisons) suite au non respect de l’obligation de mettre une bâche sur la benne (risque d’allergies pour les habitants, dégradations des habitations, le sable devenant abrasif avec l’effet du vent).


L’étude sur l’enlèvement des matériaux, la société « ORBELLO » s’appui sur une étude portant sur le transport de terre et de cailloux, le sable par nature, s’infiltre partout et a tendance à s’envoler sous l’action de la vitesse.

Pour relativiser la gêne occasionner par les poussières , la société ORBELLO  utilise une formule assez particulière qui consiste a dire que les voiries sont sèches que 8 heures par jour pendant 22 jours ( et seulement 75 % en plus , probablement le fait que le flot de véhicule n’est pas continu, cela manque de clarté mais c’est a l’image de tout le dossier )


Sur la région du MANS , a priori , il y a beaucoup plus de jour sans pluie que du coté de « VITRE » ( source : http://www.climatedata.eu)


En considérant que le sable sur la chaussé s’envole a tous les passages de véhicules et cela toute l’année, la gêne occasionnée serait de :

24h/j x (365 -157 jours) x 75 % = 3744 heures , à rapprocher des 8760 heures annuelles soit 42.7 % du temps !!!.

Info sur le chargement, selon le code du transport : (http://www.lexiquetransport.fr)
 
1 -Le chargement est effectué sous la responsabilité de l'expéditeur.
2 - Le déchargement est réalisé sous la responsabilité du destinataire.
3-La préparation du véhicule a recevoir les marchandises revient au transporteur(débâchage).
4 -La mise a bord est réalisé par l'expéditeur.
5- L'arrimage, sanglage et le bâchage sont réalisés sous sa responsabilité.

En conclusion , toutes ces données constituent une partie des raisons pour lesquelles l'implantation d'une carrière est incompatible avec la configuration de notre territoire et démontre la pietre qualité du dossier remis par le carrier.





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