mercredi 13 novembre 2013

POURQUOI .......

Pourquoi une mobilisation citoyenne contre le projet d’exploitation de carrière dans la forêt de Courcelles ?

Pourquoi les intérêts financiers primeraient sur les intérêts de la population ?

Malgré les couleuvres que l’on tente de nous faire avaler, savamment orchestrées et méthodiquement instruites dans des kilos de dossiers, la population concernée par les nuisances avérées de l’exploitation d’une carrière à ciel ouvert au beau milieu d’une nature calme, riche et protégée, peut et doit faire valoir ses droits à la parole, organiser et manifester son opposition. C’est ce qui se passe dans le village de La Fontaine St martin depuis l’annonce d’un projet d’exploitation d’une carrière de sable au cœur de la Forêt de Courcelles en Mars 2013, par le biais d’un arrêté indiquant le début d’une enquête publique. Enquête publique, kézako ? pour qui, pour quoi, pourquoi nous ?

A savoir, les dossiers soumis à avis du public et du commissaire enquêteur sont souvent très techniques, difficiles à comprendre (notamment dans le cas des Installations classées pour la protection de l'environnement). Ils sont rédigés et financés par le pétitionnaire ou étayés par des études financées par le pétitionnaire, dont l'objectivité est dificilement vérifiable

Heureusement, les gens ne sont ni crédules, ni naïfs, l’information circule (officielle et contradictoire), une association s’est créée pour sensibiliser les habitants et riverains de sorte que de tels projets (des carrières, des tracés routiers ou ferroviaires, des circuits auto/moto, des activités à risques, …) ne puissent être envisagés sans associer directement la population. Car ne l’oublions pas, une fois que ces Messieurs ont terminé leurs "petites affaires", seuls restent les nuisances et les habitants qui devront les subir au quotidien !

Rappelons que l’activité d’exploitation de carrières est soumise à la TGAP, Taxe Générale sur les Activités Polluantes, à raison de 0,20 € par tonne extraite, ce qui valide le fait que cette industrie génère de réelles nuisances.

A cet effet, vous trouverez en bas de l’article un lien vers un document, intitulé TGAP 2013, document édifiant puisqu’il "valorise" le droit à polluer. La liste des activités et produits toxiques indique quel montant faut-il débourser pour avoir le droit d’empoisonner la nature et ses habitants. Si au moins ces sommes, colossales au demeurant, profitaient aux victimes (les riverains qui, jours et nuits, vivent en contact avec ces sites et leurs nuisances) sous forme d’établissements médicaux, de suivi sanitaire des habitants, …

Or, c’est bien une décharge de déchets (du BTP) qui prendrait la place (sur 50 ha) d’un sol forestier sain et riche, jouant le rôle essentiel de filtre pour l’eau et la nappe phréatique et de la forêt, rôle de captage du CO2 et habitat de nombreuses espèces floristiques et faunistiques. (On apprend par exemple Dans la circulaire du 22 août 2011 relative à la définition des déchets inertes  pour l’industrie des carrières que des déchets pollués « faiblement » avec de l’Arsenic, du Cadmium, du Cobalt, du Chrome, du Cuivre, du Mercure,  du Nickel, du Plomb, du Zinc… peuvent être déversés dans ces trous de carrières). 

Les différents événements organisés par l’association Non à la Carrière de Courcelles La Forêt depuis  (distribution de tracts sur le rond point du chêne vert fin juin, manifestation bio de Pontvallain, marché bio de Malicorne cet été, courriers réguliers envoyés à des personnalités, politiques et préfecture) avaient pour objectif principal d’alerter et d’informer sur les risques induits par ce projet sur un site forestier particulièrement beau et rare en Sarthe, doté d’une biodiversité riche, et dont l’avenir est fortement compromis, et sur la population, notamment par une circulation de camions accrue et dangereuse sur des routes déjà suffisamment fréquentées. Notre village est en danger, son patrimoine culturel (musée Louis Simon), historique (château, couvent, fontaine…) et forestier. Précisément, le patrimoine forestier est commun et devrait être embelli pour les générations futures, plutôt que détruit sur l’autel du profit immédiat de quelques uns. Les bulldozers, camions et autres engins sont aux aguets, prêts à avaler le sol, la faune, la flore et la tranquillité des habitants riverains de la forêt de Courcelles.

Indignez-vous….


https://drive.google.com/uc?export=download&id=0BzJPeIjkZa5xVVNRNjExa3hqTm8

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire