mercredi 30 juillet 2014

Les causes multiples et les enchaînements d’extinction

De nombreuses causes, directes ou plus insidieuses, sont à l’origine de l’érosion de la biodiversité. L’augmentation de la population humaine et de la consommation des ressources a entraîné la destruction des milieux naturels et la surexploitation de nombreuses espèces sauvages. À cela s’ajoutent aujourd’hui les conséquences de la pollution, du réchauffement de la planète et de l’introduction par l’homme d’espèces exotiques envahissantes.

Pour de plus en plus d’espèces, leur disparition est aujourd’hui due à plusieurs facteurs, souvent mal connus et dont les effets se multiplient. C’est le cas d’amphibiens qui ont disparu récemment à cause de plusieurs raisons (champignon, maladies, changements climatiques, altération de l’habitat, etc.) qui se potentialisent.

Ce nouveau type d’extinction, du à des causes plurifactorielles, montrent que les problèmes sont de plus en plus complexes et difficiles à résoudre. D’autres espèces dépendent les unes des autres et peuvent disparaître en cascade quand la première s’éteint.

La dégradation des milieux naturels

La cause majeure d’érosion de la biodiversité est la transformation de l’usage des terres par les activités humaines, et donc la destruction, la dégradation, l’altération ou la fragmentation des habitats de nombreuses espèces animales et végétales. Cela est du à l’impact des activités agricoles (culture, élevage et plantations de bois), des industries d’extraction (mines, pêcheries, coupes forestières et cueillettes), et du développement humain, des transports et de l’urbanisation. Aujourd’hui les écosystèmes agricoles couvrent plus du quart de la surface des terres émergées (et cela atteint 50 % en Europe). Près de la moitié de la surface forestière originelle a été détruite.

La pollution des sols, de l’eau et de l’atmosphère accentue la dégradation des milieux naturels et affecte directement certaines espèces. Ainsi, à cause de la pollution, 40 à 50 % des espèces de champignons ont disparu en 60 ans en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. Beaucoup d’espèces d’insectes se sont raréfiées dans les campagnes françaises, affectant toute la chaîne alimentaire, et en particulier les oiseaux insectivores et les chauves-souris.


La dégradation des milieux naturels (et la disparition des habitats) est la première menace pour les oiseaux (89 % des espèces d’oiseaux menacés affectés), les mammifères (83 %) et les plantes (91 %)

« 50 % de la surface de la terre a été modifié par l’usage de l’homme, et il n’existe plus de territoires véritablement vierges. »

Espèces en danger ou disparues

La liste des espèces disparues ou menacées d’extinction ressemble à une longue énumération à la Prévert. Thylacine, grand pingouin, couagga, baleine à bosse, tigre de Sibérie, vison d’Europe, poisson-chat géant du Mékong, discoglosse peint de Palestine, escargots du genre Partula en Polynésie, autant de noms étranges, expression de la diversité de la vie.

Derrière cette longue liste de noms plus ou moins familiers, se cachent une tendance et une réalité scientifique inquiétante. À cause des activités humaines, dans tous les pays du monde, sous les tropiques ou dans nos forêts, des espèces animales et végétales disparaissent. La toile de la vie se défait. L’uniformité remplace la variété, la dominance la diversité. La nature aussi se mondialise et s’appauvrit… Et la disparition d’une espèce est définitive.

« Les scientifiques estiment que 25 000 à 50 000 espèces disparaîtraient chaque année ».


Notre millénaire, la 6ème vague d’extinction

D’après les scientifiques, nous vivons aujourd’hui la 6ème vague d'extinction (ou peut-être la 7ème…), suite à 5 crises biologiques majeures (il y a 440, 365, 250, 145 et 65 millions d'années). Celle d’il y a 65 millions d'années (au début de l’ère tertiaire, et qui serait due à une pluie de météorites géantes au Mexique) aurait entraîné la disparition des dinosaures (au moins 850 espèces), de groupes de mollusques et de reptiles marins, et en tout de 65 à 70 % des espèces vivant sur la planète. La plus importante (250 millions d'années, crise du Permien), aurait éradiqué 90 % des espèces marines et 50 % des familles d’animaux. Toutes ces crises, dues à des catastrophes physiques, ont permis à d’autres formes de vie de s’épanouir.

La crise contemporaine de la biodiversité, très différente, est due à l’action d’une seule espèce, l’homme.
La nature évolue à un rythme beaucoup trop lent pour rattraper le saccage perpétré par les humains. Les extinctions actuelles, causées par des facteurs anthropiques, risquent de diminuer la biodiversité sur la planète pour des millions d’années à venir, car le nombre de niches écologiques a, lui aussi, été réduit. Il faudrait à la nature au moins 10 millions d’années pour se remettre.

« Tous les biologistes qui travaillent sur la biodiversité sont d'accord pour dire que, si nous continuons à détruire certains environnements naturels, nous aurons éliminé la moitié, ou davantage, des plantes et des animaux de la planète à la fin du 21ème siècle. »
Edward O. Wilson, Professeur à Harvard.


La tendances !

À la différence du changement climatique, qui est un phénomène global, la crise de la biodiversité se traduit par une multitude d’événements locaux. Cela augmente la complexité du phénomène et le rend plus difficile à appréhender dans sa globalité par les scientifiques.

Il est difficile de prédire l’importance des extinctions à venir, vu notre méconnaissance du monde vivant et du nombre d’espèces existant sur la planète. Beaucoup d’espèces s’éteignent avant même d’être connues. Mais pour des groupes d’espèces bien connus comme les mammifères, les oiseaux, ou les conifères, et dont le statut de conservation a été évalué de façon exhaustive, le pourcentage d’espèces menacées varie de 10 % à 30 %, voire même plus de 50 % (cas des tortues, par exemple). Mais ce qui est une certitude, c’est que l’érosion de la biodiversité touche aujourd’hui la nature ordinaire, tout autour de nous.

Si la tendance se confirme, 50 % des espèces vivantes pourraient disparaître d’ici à 2050.


Un réseau d’espaces naturels protégés insuffisant

Les parcs nationaux protègent 2,3 % du territoire métropolitain, les réserves naturelles 0,4 % et les arrêtés de biotopes 0,2 %. Les standards internationaux recommandent pourtant qu’au minimum 10 % du territoire de chaque pays soit protégé pour assurer le maintien de la biodiversité. Et à titre de comparaison, les réseaux et les infrastructures routières couvrent plus de 3 % du territoire national. Les 44 Parcs Naturels Régionaux représentent quant à eux environ 15 % du territoire Mais trop souvent la biodiversité est insuffisamment prise en compte par rapport aux impératifs économiques ou touristiques. La France fait aujourd’hui figure de mauvais élève à l’école de la biodiversité.

De nouveaux territoires pour la biodiversité ?

Suite à l’arrêt des persécutions et de l’usage massif des pesticides (et des organochlorés en particulier), les populations de nombreux rapaces se sont reconstitués en France. La déprise agricole, la prise de conscience des pouvoirs public et la législation en faveur de la protection de l’environnement, l’évolution de la perception de la nature, le travail de nombreuses associations de protection de la nature ont permis le retour de certaines espèces.

Une conception nouvelle de l’aménagement du territoire, l’importance économique des loisirs verts, l’intérêt pour la nature des français laissent espérer que nous pourrons relever de nouveaux défis en France, avec une valorisation de nos territoires, basés sur le respect du patrimoine naturel. Le débat actuel sur l’acceptation sociale du retour des grands carnivores illustre bien le changement des mentalités. Pourquoi ne pas imaginer demain des territoires de nature peuplés de grands ongulés sauvages comme le bison d’Europe ou le cheval de Przewalski, et de grands carnivores ?

vendredi 18 juillet 2014

les pesticides

Pour être plus malins que les gouvernants qui laissent le temps au temps aux industriels de se retourner et à nous le temps de s’empoisonner, afin d’anticiper l’application de la  loi Labbé : les pesticides interdits dans les espaces verts et les jardins dès 2020, pensez dès maintenant aux méthodes alternatives, rendez-vous par exemple sur jardiner-autrement.fr, il y a toujours moyen de faire autrement, notre santé doit passer avant la santé financière des lobbies industriels de pesticides !

http://www.jardiner-autrement.fr/


Les pesticides

Les produits désignés comme « pesticides » par le grand public sont des produits qui ont pour fonction de détruire les organismes pouvant nuire aux plantes. Ils affectent la quantité et la qualité des productions agricoles.

Les professionnels utilisant ces produits (ex : agriculteurs) les désignent sous le terme de « produits phytosanitaires », tandis que les textes réglementaires utilisent le terme de « produits phytopharmaceutiques ».

Trois principales catégories de pesticides sont utilisées par les jardiniers amateurs :
*les herbicides : contre les mauvaises herbes
*les fongicides : contre les champignons
*les insecticides : contre les insectes

La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et ont de véritables conséquences sur la biodiversité. Autrement dit, en utilisant des produits chimiques pour traiter un problème, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin : élimination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, dégradation de la qualité des sols, fragilisation de la plante elle-même, etc. C’est tout l’équilibre de la nature qui est bousculé.

http://agriculture.gouv.fr/ecophyto

Quels sont leurs risques ?

Les risques pour la santé
Lors de l’application, 95% des risques liés aux pesticides relèvent du contact du produit avec la peau et provoquent 4 niveaux de gravité pour la santé :
•    les allergies, brûlures, irritations par contact de la peau ou des yeux ;
•    les maux de tête, vomissements, diarrhée, tremblement, sensation de faiblesse ;
•    en cas de contact prolongé, les pathologies chroniques : asthme, œdèmes broncho alvéolaire, etc ;
•    la baisse de la fertilité, les malformations congénitales par exposition continue ou prolongée.






Les pesticides sont responsables de la pollution de l’eau
Les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables (cours gravillonnées ou pentes de garages par exemple) se retrouvent dans les eaux de surface ou souterraines et entraînent, du fait d’une faible infiltration, une pollution des eaux liée au ruissellement. Sans en avoir conscience, beaucoup de jardiniers amateurs sont donc responsables d’une part importante de la pollution des eaux.






http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?69/95

Les pesticides menacent la biodiversité

La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et ont de véritables conséquences sur la biodiversité. En utilisant des produits chimiques pour traiter un problème, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin : élimination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs et des plantes (les insectes auxiliaires naturels de culture), dégradation de la qualité des sols, fragilisation de la plante elle-même, etc. C’est tout l’équilibre de
 la nature qui est bousculé.



http://www.consoglobe.com/pesticides-fruits-legumes-pollues-3076-cg

Sur l’alimentation

Les pesticides utilisés pour traiter un potager se retrouvent bien souvent dans les assiettes. Ce sont ainsi des dizaines de pesticides différents que chacun peut ingérer tous les jours et qui sont mauvais pour la santé. Le meilleur réflexe est de privilégier les bons fruits et légumes au naturel, même s’ils sont un peu moins jolis.

http://www.combat-monsanto.org/


Les dangers du Roundup .

 Le Roundup, un possible agent cancérigène.

Les agences réglementaires continuent de classer les herbicides à base de glyphosate comme étant « non cancérigène pour l’homme », mais cette affirmation a récemment été remise en cause par une série d’études épidémiologiques.

Une étude canadienne, publiée en 2001, montre que des hommes exposés au glyphosate plus de deux fois par an ont 50% de chance en plus de développer un lymphome non hodgkinien que des hommes jamais exposés.

Des résultats semblables ont été observés par l’équipe suédoise de Lennart Hardell, spécialiste de la dioxine, dans une étude publiée en 2002, qui comparait l’état de santé de 442 utilisateurs d’herbicides à base de glyphosate avec un groupe contrôle de 741 non utilisateurs. Une hypothèse qui se confirme au travers d’une enquête épidémiologique menée sur des paysans du Midwest américain par le National Cancer Institute . Par ailleurs, une étude épidémiologique menée dans les États de l’Iowa et de la Caroline du Nord, aux États-Unis, sur plus de 54 315 utilisateurs privés et professionnels de pesticides, suggère un lien entre l’utilisation de glyphosate et le myélome multiple.

En France, en 2000, le Professeur Robert Bellé, décide d’étudier les effets sanitaires des pesticides, et plus spécialement les effets du glyphosate sur le cycle cellulaire en utilisant la méthode protocolaire dite du « modèle de l’oursin ».

La découverte du « modèle de l’oursin », capitale pour la compréhension des phases précoces de la cancérogenèse, a valu en 2001 le prix Nobel de physiologie et de médecine aux Britanniques T. Hunt et P. Nurse et à l’Américain L. Hartwell, pour avoir démontré que les effets mesurés sur une cellule d’oursin sont parfaitement transposables à l’homme.

Le professeur Bellé découvre alors que le Roundup affecte la division cellulaire, non pas les mécanismes de la division elle-même, mais ceux qui la contrôlent. Pour résumer, les cellules en présence d’une solution de Roundup poursuivaient leur division, mais le mécanisme affecté était le processus naturel qui vise à contrôler et détruire les cellules contenant une aberration de l’ADN, ce qui arrive souvent dans leur reproduction. Pour ces raisons, le Roundup pourrait induire les premières étapes d’un cancer, car en échappant aux mécanismes de réparation, la cellule affectée d’une aberration va pouvoir se perpétuer et être l’origine d’un cancer trente ou quarante ans plus tard.

Enfin sur ces conclusions, le Professeur Bellé ajoute : « nous avons également conduit l’expérience avec du glyphosate pur, c’est-à-dire sans les adjuvants qui constituent le Roundup, et nous n’avons pas constaté d’effets : c’est donc le Roundup lui-même qui est toxique et non son principe actif. Or, quand nous avons examiné les tests qui ont servi à l’homologation du Roundup, nous avons découvert avec surprise qu’ils avaient été conduits avec du glyphosate seul. En fait, le glyphosate pur n’a aucune fonction, même pas herbicide, puisque tout seul il ne parvient pas à pénétrer dans les cellules et donc à les affecter. C’est pourquoi je pense qu’il y a un vrai problème avec le processus d’homologation du Roundup et qu’il faudrait s’intéresser de plus près aux nombreux adjuvants qui le composent ainsi qu’à leur interaction . »


Le Roundup pourrait entraîner des troubles de la reproduction.

Parce qu’il est l’herbicide le plus utilisé au monde et présent jusque dans nos assiettes, le Roundup est devenu l’objet de nombreuses études scientifiques pour détecter d’éventuels effets nocifs sur la santé humaine sur le long terme.

Une des premières découvertes est la possibilité d’un lien entre l’utilisation, ou l’exposition, au Roundup et des troubles de la reproduction, comme des fausses couches, des malformations ou des troubles hormonaux. De fait, une étude publiée par l’université de Carleton, portant sur des familles de paysans de l’Ontario, a révélé que l’usage de glyphosate dans les trois mois précédant la conception d’un enfant était associé à un risque accru de fausses couches tardives (entre la douzième et la dix-neuvième semaine). De même, un laboratoire de l’université Tech du Texas a établi que l’exposition au Roundup des cellules de Leydig, logées dans les testicules et qui jouent un rôle capital dans le fonctionnement de l’appareil génital masculin, réduisait de 94 % leur production d’hormones sexuelles. Enfin, des chercheurs brésiliens ont constaté que des femelles de rats enceintes au moment de l’exposition au Roundup donnaient plus souvent naissance à des bébés atteints de malformations du squelette .


Une étude française réalisée par le Professeur Seralini  tend aussi à conclure que le Roundup serait un perturbateur endocrinien, provoquant une perturbation sur la « respiration de cellules » embryonnaires qui conditionne leur production d’hormones sexuelles, ce qui perturbe le bon développement du foetus. Le Professeur Seralini a cherché à alerter les autorités, mais ces avertissements sont rester lettre morte, ce qui l’amène à conclure que : « En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, il n’y a pas d’intérêt et donc pas d’argent pour que les laboratoires conduisent des études épidémiologiques ou des contre-expertises scientifiques sur la toxicité des produits chimiques qui ont envahi notre quotidien. Pourtant, il me semble que du point de vue de la santé publique il y a une vraie urgence, car nos organismes sont devenus de véritables éponges à polluants . »

lundi 7 juillet 2014

Dédicace






« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on 
n'en a pas »(Lamartine). – 

"Les chiens n'ont qu'un défaut : ils croient aux hommes" (J.FINBERT)


Une petite pensée pour tous les laissés pour compte actuellement en refuge.
En ce début d’été, ils seront encore malheureusement nombreux à rester sur le bord de la route, abandonnés par des maîtres inconscients et/ou ignorants.
Pourtant, il existe toujours des alternatives à ce geste inhumain, si on veut bien s’en donner la peine.

SVP n’abandonnez pas, n’achetez pas, adoptez, ils sauront vous le rendre au centuple.

mercredi 2 juillet 2014

Shéma régional éolien terrestre des pays de la loire



Le schéma régional éolien terrestre (SRE) des Pays de la Loire prescrit par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement a été adopté par arrêté du Préfet de région le 8 janvier 2013.

Il identifie les zones du territoire des Pays de la Loire favorables au développement de l’énergie éolienne terrestre, dans une approche se voulant suffisamment ouverte pour favoriser l’accueil des nouvelles installations, mais également respectueuse des paysages et de la richesse du patrimoine, qu’il soit culturel ou naturel.

Ce schéma fixe à 1750 MW l’objectif régional de puissance éolienne terrestre à l’horizon 2020, il vise près de 1000 MW supplémentaires d’ici cette date.

Les éoliennes font baisser les prix de l’immobilierLa première étude sur l’impact des éoliennes sur les prix de l’immobilier a été dévoilée. Elle réserve quelques surprises. Envoyer à un ami Imprimer Commentaires C’est confirmé. Pour la première fois, une étude sérieuse vient le démontrer : les éoliennes dévaluent les propriétés situées dans leur périmètre. A 2 km, les logements perdent 11 % de leur valeur. A 4 km, c’est 3 %. Une étude menée sur 1 million de logements L’étude qui nous l’apprend a été réalisée en Angleterre et au Pays de Galles. Les chercheurs de la London School of Economics ont comparé les changements de prix d’un million de logements sur 12 ans, dans des endroits où des éoliennes sont déjà installées, vont l’être ou ont été rejetées par les autorités locales. 32 000 euros en moins Le Daily Mail, qui relaie l’information, a fait le calcul : une maison à 300 000 euros n’en vaudrait plus que 268 000, soit une perte de 32 000 euros. Jusqu’à 180 mètres de haut et aussi bruyant qu’un marteau-piqueur La vue d’un parc d’éoliennes (qui peuvent mesurer jusqu’à 180 m) qui serait en cause, ainsi que le bruit des machines, dû aux vibrations des pâles, qui peut atteindre 120 décibels d’après l’Amac, soit le bruit d’un marteau piqueur. Un phénomène déjà reconnu en France En France, le phénomène est déjà connu. En 2010, la justice avait donné raison aux acheteurs d'une bergerie restaurée située à Tigné, dans le Maine-et-Loire. Ils n'avaient pas été prévenus par le vendeur qu'un parc éolien allait être construit aux alentours. La première chambre de la cour d'appel d'Angers avait estimé que l’éolienne dans le paysage de leur maison l’avait dévaluée de 10 % de son prix. Ils avaient récupéré 18 000 euros de dommages et intérêts et annulé l’achat.

La première étude sur l’impact des éoliennes sur les prix de l’immobilier a été dévoilée. Elle réserve quelques surprises.


C’est confirmé. Pour la première fois, une étude sérieuse vient le démontrer : les éoliennes dévaluent les propriétés situées dans leur périmètre. A 2 km, les logements perdent 11 % de leur valeur. A 4 km, c’est 3 %.

Une étude menée sur 1 million de logements

L’étude qui nous l’apprend a été réalisée en Angleterre et au Pays de Galles. Les chercheurs de la London School of Economics ont comparé les changements de prix d’un million de logements sur 12 ans, dans des endroits où des éoliennes sont déjà installées, vont l’être ou ont été rejetées par les autorités locales.

32 000 euros en moins

Le Daily Mail, qui relaie l’information, a fait le calcul : une maison à 300 000 euros n’en vaudrait plus que 268 000, soit une perte de 32 000 euros.

Jusqu’à 180 mètres de haut et aussi bruyant qu’un marteau-piqueur


La vue d’un parc d’éoliennes (qui peuvent mesurer jusqu’à 180 m) qui serait en cause, ainsi que le bruit des machines, dû aux vibrations des pâles, qui peut atteindre 120 décibels d’après l’Amac, soit le bruit d’un marteau piqueur.

Un phénomène déjà reconnu en France

En France, le phénomène est déjà connu. En 2010, la justice avait donné raison aux acheteurs d'une bergerie restaurée située à Tigné, dans le Maine-et-Loire. Ils n'avaient pas été prévenus par le vendeur qu'un parc éolien allait être construit aux alentours. La première chambre de la cour d'appel d'Angers avait estimé que l’éolienne dans le paysage de leur maison l’avait dévaluée de 10 % de son prix. Ils avaient récupéré 18 000 euros de dommages et intérêts et annulé l’achat.

résultat d"un sondage anglais :

mardi 1 juillet 2014

Accidents causés par des éoliennes

voici des informations quantitatives pour préciser le degré de danger pour quelqu’un qui habite à moins de 500 m d’une turbine.

98 bris de pales de 1992 à 2006
  • Pour empêcher les accidents de personnes, une précaution minimale est que les pales soient testées dans des laboratoires comme on le fait pour les ailes d'avion et que des prototypes soient installés loin des maisons avant que ces modèles ainsi testés pendant de longues périodes soient déployés en zones habitées

  •  Il est interdit de s’approcher de certains parcs d’éoliennes. Par exemple, par temps de gel, il faut rester à plus de 300 m des petites éoliennes car de gros blocs de glace peuvent se détacher des pales et atterrir à cette distance. Il faudrait rester à plus d’un km des turbines géantes.   

  •  Par temps de tempête, on ne se promène pas dans les bois et il ne faut pas non plus s’approcher des éoliennes car des pales brisées ou des mats qui s’écroulent peuvent atterrir à plusieurs centaines de mètres mais on ne peut pas déplacer sa maison par grand vent. On ne peut pas construire d'éoliennes qui pourraient tomber sur des routes de grande circulation.


 310 accidents sont signalés. 

Le plus fréquent est le bris de pales. 98 éoliennes ont eu une ou plusieurs pales brisées de 1992 à septembre 2006. Celles-ci sont projetées, parfois au delà de 400 m, par des éoliennes plus petites que celles qu’on propose aujourd’hui. On est maintenant (mai 2010) à 172 bris et une projection jusqu'à 1300 m en Norvège.


      La distance maximum des jets observés, aussi bien pour des débris de pales que des projections de glaçons est actuellement de 500 m depuis la base de la tour. Une personne au bas de la tour a été sérieusement blessée en recevant  un glaçon provenant de haut (en 2000). Des jets de glaçons sont souvent confondus avec des coups de feu. Depuis des éoliennes avec pales chauffées sont requises en zones exposées.

Quel est le risque ? 100 bris de pales pour 30.000 éoliennes dans le monde donne un risque de 1/300 par éolienne ou de 1/50 pour 6 éoliennes. Comme les données statistiques sont collectées sur des éoliennes ayant servi peu de temps (disons 5 ans) au lieu d'une durée de vie attendue de 15 ans, il faut multiplier par 3. Le risque qu'il y ait un bris de pales pendant la vie d'un parc éolien typique est donc de 3/50 ou 6% mais les chances peuvent être bien supérieures puisque le domaine est en évolution et les statistiques ne sont pas complètes. Des assureurs (Allianz) estiment qu'ils doivent indemniser une moyenne d'un accident tous les 4 ans par contrat. Jusqu'ici, les bris de pales n'ont pas causé de blessures humaines. Le fait que les héritiers seront indemnisés n'est pas très tranquillisant pour ceux qui doivent vivre à proximité d'une éolienne. Plutôt que d'ignorer ce risque, il est sage de réduire le danger physique d'un accident en construisant les éoliennes à une distance suffisante des habitations. Cela réduirait aussi des dangers plus fréquents : jets de glaçons et troubles du sommeil.



Feu au sommet du mat

      L’autre accident fréquent est le feu dans la nacelle (44 accidents). Le feu (1000 litres d’huile de graissage en feu) est trop haut pour être combattu. Il envoie des débris enflammés pendant plus d’une journée.


      37 cas de tour s’écroulant ou de dommage majeurs à la structure. Les dégâts sont limités à 150 m.
Accidents mortels lors de la construction et la maintenance



     37 accidents mortels, 31 étant des ouvriers tombés de la tour pendant le montage ou l’entretien. Cela rend cette industrie une des plus dangereuses par unité d'énergie produite (par TWh).

     3 accidents mortels de circulation sont attribués par la police à des conducteurs distraits par la vue d’un parc d’éoliennes. D'autres accidents concernent un parachutiste tombant sur une éolienne et un ULM pris dans un rotor. Un avion a percuté une éolienne (peut-être s'agissait-il d'un suicide).


      Des petites éoliennes (45 m de diamètre) construites par la Tennessee Valley authority sont entourées d'un cercle de barrières jaunes à plus de 100 m et de panneaux "No Trespassing". Des caméras sont installées pour surveiller le site (en 2003).

Problèmes de santé

        Des médecins signalent que des sons graves (le battement sourd typique des éoliennes) se propagent assez loin et passent à travers des fenêtres fermées et des cheminées. Des personnes ont leur sommeil compromis par ce bruit jusqu’à plus d’un mile (1 ,6 km).

La plupart des gens qui vivent depuis quelque temps près d'éoliennes signalent qu'ils souffrent de cette proximité. Cela est d'autant plus difficile à supporter quand ils s'aperçoivent que ces éoliennes qui salopent leur environnement naturel n'ont pas d'effet sensible sur le climat mais sont le résultat d'un affairisme de grande envergure. 

SANTE, RISQUES ET QUALITE DE VIE A PROXIMITE DES INSTALLATIONS EOLIENNES

Nina Pierpont, docteur en médecine (2005)
Lisez son livre: Le Syndrome Eolien 


CHUTES

Une nacelle (générateur et boîte de vitesses) qui pèse jusqu’à 60 tonnes, au sommet d’une tour métallique de 80 mètres, équipée de pales de 40 mètres, constitue un risque significatif pour les personnes, le bétail, les bâtiments et la circulation, dans un rayon égal à la hauteur de la structure (120 mètres) et au-delà. En Allemagne, en 2003, au cours d’un vent violent, les freins d’une éolienne sont tombés en panne et les pales n’étaient plus contrôlées. Une pale a frappé la tour, et la nacelle toute entière est tombée de la tour. Les pales et d’autres pièces ont atterri jusqu’à 500 mètres de la base de la tour. (Il est à noter que toutes les éoliennes mentionnées dans cet article sont des éoliennes industrielles à trois pales, de type « face au vent ». Les éoliennes de type « sous le vent » ne sont plus construites depuis les années 80). Etant donné la date, cette éolienne était probablement plus petite que celles construites actuellement, et ne pouvait donc projeter des pièces aussi loin. Cette distance est presque identique aux calculs de projection de glace par des éoliennes équipées de pales de 30 mètres tournant à 20 tours/minute (512 mètres).

INCENDIES

La plupart des incendies d’éoliennes sont causés par la foudre, et sont alimentés par 1000 litres d’huile hydraulique dans la nacelle. Il est probable que combattre un tel incendie à 80 mètres (26 étages) soit impossible avec le matériel habituellement disponible. Par ailleurs, un incendie peut endommager les commandes de l’éolienne jusqu’à ce que l’appareillage de la nacelle soit réparé ou remplacé, ce qui la rend plus sujette encore aux types d’accidents décrits dans le paragraphe précédent.

FOUDRE ET SURTENSIONS

Les éoliennes causent elles-mêmes des irrégularités dans la fourniture de courant en fonction de la vitesse du vent. Sur le réseau, l’offre et la demande doivent toujours être en équilibre : il n’y a pas de stockage de l’électricité. Quand le vent tombe, il y a moins de puissance (panne partielle), jusqu’à ce qu’une centrale au charbon ou au gaz, placée à une certaine distance de la centrale éolienne, démarre pour accroître la production. Quand le vent souffle fort, il y a des surtensions. Des habitants qui vivent près d’une centrale éolienne à Meyersdale, PA, qui a démarré en décembre 2003, ont dû remplacer des éléments de cuisson et des petits appareils à cause de surtensions qui ont commencé à cette époque. Des habitants de Lincoln Township, WI, situés près d’une centrale éolienne, ont remarqué une augmentation des cas de foudre dans leur région, après la mise en route des éoliennes en juin 1999. Deux ordinateurs protégés par des parasurtenseurs et un téléviseur, se trouvant dans des habitations différentes, ont été foudroyés simultanément un soir lorsque la foudre a frappé une éolienne proche.

EFFET STROBOSCOPIQUE

Lorsqu’elles tournent en ayant le soleil derrière elles, les pales projettent des ombres mouvantes sur le paysage et les habitations, provoquant à l’intérieur un effet stroboscopique difficilement évitable. Certaines personnes perdent l’équilibre ou souffrent de nausées à la vue du mouvement. Comme pour le mal des transports ou le mal de mer, ceci est dû au fait que les trois organes de perception de la position (oreille interne, yeux et récepteurs musculaires et articulaires) sont en désaccord : les yeux perçoivent un mouvement, alors que les oreilles et les muscles ne le perçoivent pas. Les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de migraine, ou de phénomènes associés comme le mal des transports ou le vertige, sont plus sensibles à ces effets. L’effet stroboscopique peut aussi provoquer des crises d’épilepsie. A Lincoln Township, WI, deux ans après l’installation, 33 % des personnes habitant entre 250 m et 400 m des éoliennes considéraient l’ombre des pales comme un problème, 40 % entre 400 m et 800 m, 18 % entre 800 m et 1,6 km, et 3 % entre 1,6 km et 3,2 km. (Echantillon de 230 personnes).

BRUIT

Dans la même étude de Lincoln Township en 2001, il apparaît que 44 % des personnes habitant entre 250 m et 400 m des éoliennes considéraient le bruit perçu depuis leur habitation comme gênant, 52 % entre 400 m et 800 m, 32 % entre 800 m et 1,6 km, et 4 % entre 1,6 km et 3,2 km. (Echantillon de 229 personnes). Dans certaines conditions, le bruit des éoliennes pouvait s’entendre jusqu’à plus de 3 km. Ces chiffres correspondent bien aux mesures effectuées par un ingénieur acousticien aux abords d’une installation plus récente de 30 MW et 17 éoliennes sur la frontière germano-néerlandaise, où les habitants situés à 500 m ou plus des éoliennes réagissaient fortement au bruit, et ceux situés jusqu’à 1900 m disaient être gênés. L’ingénieur a constaté que les niveaux de bruit mesurés étaient plus élevés que dans les exemples standard à cause des différences entre les caractéristiques diurnes et nocturnes du vent, et que la gêne était accrue selon la nature du bruit (impulsion, battements), cas constaté à une certaine distance des éoliennes (en l’occurrence 1500 m), mais pas juste en dessous. Ce bruit a été décrit comme « bruit de battement de faible hauteur ». Dans toutes les études, des bruits suffisants pour empêcher de dormir ou interrompre le sommeil, même fenêtres fermées, ont été constatés dans des habitations proches de centrales éoliennes. Le son à basse fréquence (10 à 200 Hz), circule plus loin, traverse les murs et contourne les obstacles à cause de sa longueur d’onde. Les sons dans la gamme de 25 à 150 Hz ont des longueurs d’onde similaires aux dimensions des pièces, et peuvent se répercuter dans les pièces. Le son à basse fréquence est particulièrement gênant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé : « Les bruits à basse fréquence, par exemple ceux provenant des systèmes de ventilation, peuvent gêner le repos et le sommeil, même à un bas niveau de bruit ». « Pour les bruits ayant une large proportion de sons à basse fréquence, nous recommandons un seuil plus bas que 30 dBA. » (C’est-à-dire 30 dB de pression avec un filtre « A »). « Lorsqu’on est en présence de composantes à basse fréquence, les mesures basées sur des filtres A sont inappropriées. » (Le filtre A, qui élimine les sons à basse fréquence, est utilisé de façon standard dans les mesures de bruit). « Etant donné que le filtre A sous-estime le niveau de pression du bruit avec des composantes à basse fréquence, une meilleure estimation des effets sur la santé serait donnée par un filtre C ». (Le filtre C élimine moins de sons à basse fréquence). « Il est à noter qu’une grande proportion de sons à basse fréquence dans le bruit peut augmenter considérablement les effets nocifs sur la santé ». En d’autres termes, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande que les normes-seuils de mesure du bruit soient fixées plus bas que 30 dB (ainsi que mesuré avec un filtre A), chaque fois que le bruit a une part importante de composantes à basse fréquence, ce qui est le cas avec les éoliennes. Encore une fois, ceci est dû au fait que le bruit à basse fréquence est plus perturbant et a des conséquences plus importantes sur la santé, même à faible niveau de bruit, qu’un bruit à haute fréquence. Pour mesurer ce type de bruit, un filtre C donnera une lecture plus précise du niveau de bruit, en incluant plus de sons à basse fréquence.

Le Docteur Amanda Harry, une physicienne britannique, a constaté (aux abords d’une centrale de 16 éoliennes en 2003) que 13 des 14 personnes interrogées souffraient d’une augmentation des maux de tête, et que 10 rencontraient des troubles du sommeil et de l’anxiété. Les autres symptômes étaient des migraines, des nausées, des vertiges, des palpitations, du stress et de la dépression. Le bruit peut entraîner des vertiges et des pertes d’équilibre chez les personnes ayant des antécédents de pertes auditives dues au bruit car, dans le cas de dommages auditifs dus à une exposition intensive au bruit (ex. : machines), les organes de l’équilibre de l’oreille interne peuvent également être endommagés. Cela porte le nom de phénomène Tullio. Les vertiges et l’anxiété sont des phénomènes neurologiques. Par conséquent, les cas d’anxiété et de dépression constatés en association avec d’autres symptômes à proximité des centrales éoliennes ne sont pas une réponse névrotique aux symptômes, mais plutôt une réponse neurologique aux problèmes d’équilibre que les personnes ressentent à cause des effets stroboscopiques ou des bruits à basse fréquence. La privation de sommeil, soit dit en passant, entraîne elle aussi de l’anxiété et de la dépression. Les personnes âgées, qui dorment souvent moins profondément, sont plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil à cause du bruit des éoliennes. Elles peuvent également souffrir plus facilement de troubles de l’équilibre à proximité des éoliennes, à cause des problèmes liés à l’âge et relatifs à la fonction de l’oreille interne (vertiges et acouphènes) ou aux nerfs et aux parties du cerveau qui reçoivent les signaux de l’oreille interne. Il est à noter que, parmi les personnes en bonne santé de 57 à 91 ans, 5 % ont des vertiges chroniques, et 24 % des acouphènes.

CONCLUSION

Au vu de ces effets sur la santé et de ces risques, les éoliennes ne devraient pas être placées à moins de 500 m d’une route ou d’une habitation. Les personnes vivant à moins de 800 m devraient être informées qu’elles risquent de subir des niveaux de bruits et des effets stroboscopiques très gênants, qui se prolongent (à un moindre degré) jusqu’à 1,6 km et plus des éoliennes. A 3,2 km, le bruit est parfois perceptible, mais peu d’habitants sont gênés. A Lincoln Township, WI, deux ans après l’installation des éoliennes, 73 % des habitants disent qu’ils n’envisageraient pas d’acheter ou de construire une maison à moins d’1,6 km des éoliennes, et 23 % souhaiteraient résider à au moins 3,2 km. (Echantillon de 212 personnes).

Il est significatif que chacun de ces rapports (le premier sur les risques de chutes, le second sur le bruit), est conforté par des données indépendantes mais qui amènent au même résultat. Pour le bruit, les données (qui concernent deux centrales éoliennes d’âge et de pays différents) provenant d’une étude locale et des mesures effectuées par un ingénieur mentionnent la même distance à laquelle le bruit cesse d’être gênant : entre 1,6 et 2 km. Par conséquent, l’âge ou le type d’installation n’influe pas sur le problème du bruit, et les mesures effectuées de façon appropriée confortent les dires des riverains.

En conclusion, d’après ces données, les éoliennes ne devraient pas être implantées à moins de 2,5 km des habitations. Ceci tout en sachant qu’il y aura toujours des problèmes de santé et de qualité de vie causés par les éoliennes au-delà de cette distance. Les personnes vivant entre 2,5 km et 5 km d’une future centrale éolienne devraient être prévenues des effets potentiels sur la santé et la qualité de vie, et être correctement indemnisées pour ce préjudice.