vendredi 18 juillet 2014

les pesticides

Pour être plus malins que les gouvernants qui laissent le temps au temps aux industriels de se retourner et à nous le temps de s’empoisonner, afin d’anticiper l’application de la  loi Labbé : les pesticides interdits dans les espaces verts et les jardins dès 2020, pensez dès maintenant aux méthodes alternatives, rendez-vous par exemple sur jardiner-autrement.fr, il y a toujours moyen de faire autrement, notre santé doit passer avant la santé financière des lobbies industriels de pesticides !

http://www.jardiner-autrement.fr/


Les pesticides

Les produits désignés comme « pesticides » par le grand public sont des produits qui ont pour fonction de détruire les organismes pouvant nuire aux plantes. Ils affectent la quantité et la qualité des productions agricoles.

Les professionnels utilisant ces produits (ex : agriculteurs) les désignent sous le terme de « produits phytosanitaires », tandis que les textes réglementaires utilisent le terme de « produits phytopharmaceutiques ».

Trois principales catégories de pesticides sont utilisées par les jardiniers amateurs :
*les herbicides : contre les mauvaises herbes
*les fongicides : contre les champignons
*les insecticides : contre les insectes

La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et ont de véritables conséquences sur la biodiversité. Autrement dit, en utilisant des produits chimiques pour traiter un problème, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin : élimination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs, plantes ou des insectes auxiliaires naturels de culture, dégradation de la qualité des sols, fragilisation de la plante elle-même, etc. C’est tout l’équilibre de la nature qui est bousculé.

http://agriculture.gouv.fr/ecophyto

Quels sont leurs risques ?

Les risques pour la santé
Lors de l’application, 95% des risques liés aux pesticides relèvent du contact du produit avec la peau et provoquent 4 niveaux de gravité pour la santé :
•    les allergies, brûlures, irritations par contact de la peau ou des yeux ;
•    les maux de tête, vomissements, diarrhée, tremblement, sensation de faiblesse ;
•    en cas de contact prolongé, les pathologies chroniques : asthme, œdèmes broncho alvéolaire, etc ;
•    la baisse de la fertilité, les malformations congénitales par exposition continue ou prolongée.






Les pesticides sont responsables de la pollution de l’eau
Les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables (cours gravillonnées ou pentes de garages par exemple) se retrouvent dans les eaux de surface ou souterraines et entraînent, du fait d’une faible infiltration, une pollution des eaux liée au ruissellement. Sans en avoir conscience, beaucoup de jardiniers amateurs sont donc responsables d’une part importante de la pollution des eaux.






http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/index.php?69/95

Les pesticides menacent la biodiversité

La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs et ont de véritables conséquences sur la biodiversité. En utilisant des produits chimiques pour traiter un problème, on porte atteinte au bon fonctionnement du jardin : élimination d’insectes utiles pour la pollinisation des fleurs et des plantes (les insectes auxiliaires naturels de culture), dégradation de la qualité des sols, fragilisation de la plante elle-même, etc. C’est tout l’équilibre de
 la nature qui est bousculé.



http://www.consoglobe.com/pesticides-fruits-legumes-pollues-3076-cg

Sur l’alimentation

Les pesticides utilisés pour traiter un potager se retrouvent bien souvent dans les assiettes. Ce sont ainsi des dizaines de pesticides différents que chacun peut ingérer tous les jours et qui sont mauvais pour la santé. Le meilleur réflexe est de privilégier les bons fruits et légumes au naturel, même s’ils sont un peu moins jolis.

http://www.combat-monsanto.org/


Les dangers du Roundup .

 Le Roundup, un possible agent cancérigène.

Les agences réglementaires continuent de classer les herbicides à base de glyphosate comme étant « non cancérigène pour l’homme », mais cette affirmation a récemment été remise en cause par une série d’études épidémiologiques.

Une étude canadienne, publiée en 2001, montre que des hommes exposés au glyphosate plus de deux fois par an ont 50% de chance en plus de développer un lymphome non hodgkinien que des hommes jamais exposés.

Des résultats semblables ont été observés par l’équipe suédoise de Lennart Hardell, spécialiste de la dioxine, dans une étude publiée en 2002, qui comparait l’état de santé de 442 utilisateurs d’herbicides à base de glyphosate avec un groupe contrôle de 741 non utilisateurs. Une hypothèse qui se confirme au travers d’une enquête épidémiologique menée sur des paysans du Midwest américain par le National Cancer Institute . Par ailleurs, une étude épidémiologique menée dans les États de l’Iowa et de la Caroline du Nord, aux États-Unis, sur plus de 54 315 utilisateurs privés et professionnels de pesticides, suggère un lien entre l’utilisation de glyphosate et le myélome multiple.

En France, en 2000, le Professeur Robert Bellé, décide d’étudier les effets sanitaires des pesticides, et plus spécialement les effets du glyphosate sur le cycle cellulaire en utilisant la méthode protocolaire dite du « modèle de l’oursin ».

La découverte du « modèle de l’oursin », capitale pour la compréhension des phases précoces de la cancérogenèse, a valu en 2001 le prix Nobel de physiologie et de médecine aux Britanniques T. Hunt et P. Nurse et à l’Américain L. Hartwell, pour avoir démontré que les effets mesurés sur une cellule d’oursin sont parfaitement transposables à l’homme.

Le professeur Bellé découvre alors que le Roundup affecte la division cellulaire, non pas les mécanismes de la division elle-même, mais ceux qui la contrôlent. Pour résumer, les cellules en présence d’une solution de Roundup poursuivaient leur division, mais le mécanisme affecté était le processus naturel qui vise à contrôler et détruire les cellules contenant une aberration de l’ADN, ce qui arrive souvent dans leur reproduction. Pour ces raisons, le Roundup pourrait induire les premières étapes d’un cancer, car en échappant aux mécanismes de réparation, la cellule affectée d’une aberration va pouvoir se perpétuer et être l’origine d’un cancer trente ou quarante ans plus tard.

Enfin sur ces conclusions, le Professeur Bellé ajoute : « nous avons également conduit l’expérience avec du glyphosate pur, c’est-à-dire sans les adjuvants qui constituent le Roundup, et nous n’avons pas constaté d’effets : c’est donc le Roundup lui-même qui est toxique et non son principe actif. Or, quand nous avons examiné les tests qui ont servi à l’homologation du Roundup, nous avons découvert avec surprise qu’ils avaient été conduits avec du glyphosate seul. En fait, le glyphosate pur n’a aucune fonction, même pas herbicide, puisque tout seul il ne parvient pas à pénétrer dans les cellules et donc à les affecter. C’est pourquoi je pense qu’il y a un vrai problème avec le processus d’homologation du Roundup et qu’il faudrait s’intéresser de plus près aux nombreux adjuvants qui le composent ainsi qu’à leur interaction . »


Le Roundup pourrait entraîner des troubles de la reproduction.

Parce qu’il est l’herbicide le plus utilisé au monde et présent jusque dans nos assiettes, le Roundup est devenu l’objet de nombreuses études scientifiques pour détecter d’éventuels effets nocifs sur la santé humaine sur le long terme.

Une des premières découvertes est la possibilité d’un lien entre l’utilisation, ou l’exposition, au Roundup et des troubles de la reproduction, comme des fausses couches, des malformations ou des troubles hormonaux. De fait, une étude publiée par l’université de Carleton, portant sur des familles de paysans de l’Ontario, a révélé que l’usage de glyphosate dans les trois mois précédant la conception d’un enfant était associé à un risque accru de fausses couches tardives (entre la douzième et la dix-neuvième semaine). De même, un laboratoire de l’université Tech du Texas a établi que l’exposition au Roundup des cellules de Leydig, logées dans les testicules et qui jouent un rôle capital dans le fonctionnement de l’appareil génital masculin, réduisait de 94 % leur production d’hormones sexuelles. Enfin, des chercheurs brésiliens ont constaté que des femelles de rats enceintes au moment de l’exposition au Roundup donnaient plus souvent naissance à des bébés atteints de malformations du squelette .


Une étude française réalisée par le Professeur Seralini  tend aussi à conclure que le Roundup serait un perturbateur endocrinien, provoquant une perturbation sur la « respiration de cellules » embryonnaires qui conditionne leur production d’hormones sexuelles, ce qui perturbe le bon développement du foetus. Le Professeur Seralini a cherché à alerter les autorités, mais ces avertissements sont rester lettre morte, ce qui l’amène à conclure que : « En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, il n’y a pas d’intérêt et donc pas d’argent pour que les laboratoires conduisent des études épidémiologiques ou des contre-expertises scientifiques sur la toxicité des produits chimiques qui ont envahi notre quotidien. Pourtant, il me semble que du point de vue de la santé publique il y a une vraie urgence, car nos organismes sont devenus de véritables éponges à polluants . »

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