mardi 21 mai 2013

association de défense de l'environnement de Surzur

Juste un rapport sur la carriere du lieu dit " Botringue" , exploité par la société Orbello.Une drôle de coincidence , eux,  ils ont une déviation , et nous un rond point !

pour info, la société Orbello a souhaité l'extention de celle-ci en 2009, le resultat à la fin de ce post !!

Je vous laisse juger par vous même .

Le fichier : argucontour01.doc

pour info
Orbello Granulats Bretagne
lieu dit Botringue 56450 Surzur
Activités : exploitation de carrières Surzur

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ARGUMENTATION

LE CONTOURNEMENT  N'A JAMAIS ETE PREVU AU PROFIT DES SURZUROIS

 Au moment de la présentation  du projet aux Surzurois (1993) et à son conseil municipal, le principal argument avancé par ses promoteurs (Conseil Général, relayé par le conseiller général du canton de l’époque) « c’est pour désengorger le centre-bourg… ».  A l’époque la commune comptait moins de 2 500 h.
Plusieurs options étaient proposées, plusieurs par l’Ouest, plusieurs par l’Est du bourg.

 Consulté par le  C.G., le conseil municipal de l’époque devait donner sa préférence. Il  a choisi une option Est.  Le C.G. arrêta sa décision sur une option Ouest prétextant que le conseil municipal n’était consulté que pour avis.

Une option Ouest, plus longue, traversant plus de zones humides et coupant plus de voies de communication demandant plus d’aménagements techniques,  donc la plus onéreuse des options.


 Face à l’opposition de ce contournement O. ou  E.,  du bourg de Surzur pour le soulager de sa circulation en son centre, le projet,  au fil des ans et des discours des décideurs, est devenu « une déserte de la presqu’île de Rhuys ».

Entre temps et dans cette optique de "déserte de la presqu'île de Rhuys", est intervenu le recalibrage de la D 183 entre Surzur et la N165 avec la création du giratoire "entre terre et mer". (Le bien nommé, puisqu'il est prévu dans le futur, dans l'esprit des décideurs, de faciliter la jonction entre l'Atlantique et le centre Bretagne.)
A l’époque des travaux, (budget du Conseil Général) on a fait croire aux Surzurois  que l'élargissement de la D183  étaient fait essentiellement pour des raisons de sécurité routière à leur unique profit, bien sûr. Au giratoire, le C.G. n'a pas oublié de faire prévoir une sortie pour le contournement O. du bourg, en même temps qu'il procédait aux acquisitions des terrains nécessaires à son projet.

Les masques tombent
En 2007, le SCOT de la Communauté d'agglomération de Vannes présentait  officiellement le contournement de Surzur en l’incluant dans la création d’un itinéraire bis pour faciliter le flux de circulation de la presqu’île de Rhuys en direction de Rennes. Itinéraire bis partant de St Colombier, la D20, passant par le contournement de Surzur, Sulniac, pour rejoindre la N 166 à hauteur d’Elven.
 Les généreux travaux d'aménagement de la D183 au nord de Surzur, (pour ceux qui se souviennent de la physionomie de la route antérieure) prennent alors toutes leurs significations en étant la phase préliminaire ou le premier maillon de cet itinéraire bis.

Pourtant entre temps, le tribunal administratif de Rennes, le 15 mai 2003, a annulé le projet de contournement pour atteinte à la loi littoral. En effet, l'itinéraire du contournement débouche sur la D20 à l'intérieur du périmètre de la loi littoral. (Voir nos propos sur la loi littoral)


RELATION ENTRE LE CONTOURNEMENT OUEST ET LA CARRIERE DU "BOTRINGUE"

Depuis toujours, les opposants au contournement Ouest, dont notre association, ont soutenu que le choix Ouest avait été fait essentiellement pour offrir un débouché à la carrière du "Botringue" et favoriser ses projets d'extension. (Au détriment de la protection des zones humides et des économies des deniers publics)
Les élus ( Conseil général et municipalité) ont toujours nié une quelconque relation de ce genre.

Au PLU de 2007, le projet du contournement Ouest est présenté par la municipalité avec un nouveau débouché sur le D20 et autour duquel s'articule l'essentiel des projets d'urbanisation de la commune. Cela en dépit de la décision du TA de Rennes et en déclarant « …la voie de contournement prévue par le Conseil Général a été… déclarée d’utilité publique le 12 août 1998… »

Au PLU de 2009,  dans le rapport de présentation du projet, page 40 de ce document, art.5, "la carrière"/           " …le règlement de la zone d'éventuelle extension de la carrière conditionne cette extension à la réalisation de la voie de contournement, infrastructure indispensable à la desserte de la carrière." Les choses sont enfin dites. Depuis, elles ont été maintes fois confirmées, notamment au PLU révisé de décembre 2010.

SITUATION REELLE

Néanmoins, dans ce même PLU (2009), une étude sur les flux de la circulation vers le centre bourg a tenté vainement de démontrer qu'il existait un transit du centre Bretagne vers la presqu'île de Rhuys passant par la place de l'église, prétexte à justifier, voir à réclamer le contournement.
Aujourd’hui, à l’adresse de ses administrés, l'actuelle municipalité, milite pour le contournement argumentant encore essentiellement sur la circulation du centre-bourg en y ajoutant l'activité récente de la piscine, passant sous silence le conditionnement à l'extension de la carrière.

Si comme tout un chacun, ADES constate une circulation accrue vers la place de l'église dite " le centre bourg", elle est due essentiellement à l'augmentation de la population de Surzur, (très largement favorisée par le Maire) qui s'est développée essentiellement au Nord Ouest du bourg et par l'implantation récente du "Supermarché" (encouragée par le Maire) très excentrée à l'extrême Sud de l'agglomération. Cet accroissement de circulation n'est en rien dû à un transit alibi vers la presqu'île de Rhuys.
L'existence d'un contournement du bourg, à l'Ouest ou comme à l'Est, ne changerait rien à la circulation présente et avenir, car celle-ci est essentiellement due à un trafic domestique.

AVENIR

Si dans l'avenir, le projet d'un contournement du bourg venait à se concrétiser (besoin impérieux d'alléger les flux de circulation de la presqu'île de Rhuys) par la création de l'itinéraire bis, dans un souci purement environnemental, tout en sachant que cela n'apportera aucun confort supplémentaire aux Surzurois, ADES préconise un contournement par l'Est du bourg, pour les raisons essentielles suivantes déjà esquissées: (Sous réserve que cet itinéraire n'engage pas la loi littoral.)

- Ne favoriserait pas l'extension de la carrière du "Botringue" déclenchant ainsi la destruction de 24 Ha de bois classés avec toutes ses conséquences sur la disparition d'un paysage emblématique et de la biodiversité des lieux.
- Pourrait ne pas traverser des zones humides.
- Itinéraire bien plus court, économiserait de ce fait la disparition de moins de terres agricoles et les deniers publics.

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Carrière de Botringue: l'enterrement du projet

L'extension de la carrière de Botringue a fait quasiment l'unanimité contre elle lors de cette enquête: 69 observations défavorables. Ce n'était pas gagné d'inscrire cette extension dans le Plu, d'autant qu'elle s'accompagne d'un déclassement du bois de Kerlamio. Les besoins en granulat dans le département qui vont commencer à s'amplifier, suite à la fermeture de la carrière du Lescuit à Saint-Avé (un déficit d'unmillion de tonnes, selon la société exploitante) et la compatibilité du projet avec le Schéma départemental des carrières, n'ont pas pesé lourd face à la notion de «corridor écologique» et de «trame verte», face à l'alouette lulu, l'engoulevent d'Europe, la bécasse des bois, la grenouille agile ou encore les chauves-souris qui peuplent les lieux. La société Orbello granulats Bretagne extrait actuellement à Botringue de la roche massive sur 4hectares. La carrière après extension devait s'étendre sur 16ha, ce qui imposait un défrichement sur 12ha. L'exploitant s'engageait à ne défricher qu'au rythme d'un hectare par an et à reboiser parallèlement des parcelles à proximité sur 20 à 24ha. Des mesures d'isolation du bruit et de la poussière étaient prévues pour les habitations les plus proches.

«Impacts écologiques majeurs»

Le commissaire pointe le manque de précision sur l'ampleur réelle du projet de la société Orbello et sur les mesures prévues en compensation, notamment la position géographique des parcelles devant être reboisées. Il est fait mention également de la fameuse déviation de Surzur. C'est pour l'heure l'Arlésienne, note en substance le commissaire, alors que sa création est liée à l'extension de Botringue. Le commissaire enquêteur rappelle aussi que la Commission des sites avait émis le 28septembre un avis défavorable et qu'en conséquence le préfet a écrit au maire, Marcel Le Nevé, pour lui demander de retirer du Plu le principe d'extension de la carrière, compte tenu des «impacts écologiques majeurs». Le commissaire reprend les recommandations préfectorales dans les mêmes termes.

source : le telegramme
 

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